Note :
Les critiques du livre de M. Nelson présentent un point de vue partagé. Certains lecteurs apprécient la clarté et la perspicacité du débat pélagien-augustinien et ses implications pour des questions contemporaines telles que l'inégalité économique. D'autres trouvent l'ouvrage trop intellectuel et alambiqué, avec un manque d'édition accessible. Dans l'ensemble, le livre se distingue par son exploration des thèmes théologiques liés aux débats modernes sur la justice sociale.
Avantages:Le livre est loué pour la clarté et la profondeur avec lesquelles il explore l'histoire des débats théologiques, en particulier la querelle pélagienne-augustinienne. Il relie efficacement ces discussions historiques aux questions modernes d'inégalité économique et de philosophie morale, en établissant des parallèles perspicaces susceptibles d'influencer les débats actuels.
Inconvénients:Certains lecteurs estiment que le livre est excessivement académique et manque de clarté, le décrivant comme un « sillon sémantique » qui mériterait d'être mieux édité. La discussion peut être perçue comme trop intellectuelle, ce qui la rend moins intéressante pour ceux qui ne sont pas profondément intéressés par les subtilités théologiques.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Theology of Liberalism: Political Philosophy and the Justice of God
L'un de nos plus importants théoriciens politiques tire le tapis philosophique sous le libéralisme moderne, puis tente de le replacer sur des bases plus sûres.
Nous considérons le libéralisme moderne comme le nouveau produit d'un monde réinventé sur une base laïque après 1945. Dans The Theology of Liberalism, l'un des plus importants théoriciens politiques du pays affirme que nous ne pourrions guère nous tromper davantage. Eric Nelson soutient que la tradition de la philosophie politique libérale fondée par John Rawls est, même sans le vouloir, le produit d'anciens débats théologiques sur la justice et le mal. Une fois que nous aurons compris cela, nous pourrons reconnaître la profonde incohérence des diverses formes de philosophie politique libérale qui ont émergé dans le sillage de Rawls.
Nelson commence par noter que les philosophes politiques libéraux d'aujourd'hui considèrent la distribution inégale des avantages sociaux et naturels comme moralement arbitraire. Cet arbitraire, affirment-ils, diminue notre responsabilité morale pour nos actions. Certains affirment même que nous ne sommes pas moralement responsables lorsque nos propres choix et efforts produisent des inégalités. En défendant de tels points de vue, écrit Nelson, les libéraux modernes ont implicitement pris position dans un débat séculaire sur la question de savoir si la nature du monde créé est compatible avec la justice de Dieu. Il est frappant de constater que leurs engagements divergent fortement de ceux de leurs prédécesseurs proto-libéraux, qui rejetaient la notion d'arbitraire moral en faveur de ce que l'on appelait le pélagianisme, à savoir que les êtres créés et jugés par un Dieu juste doivent être capables de liberté et de mérite. Nelson reconstruit cette position « libérale » antérieure et montre que la philosophie de Rawls découle de sa répudiation consciente du pélagianisme. En conclusion, Nelson esquisse une sortie du labyrinthe argumentatif pour les libéraux qui souhaitent s'en sortir en gardant intacts leurs engagements en faveur de la liberté et de l'égalité.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)