Note :
Le livre « Simulation and Its Discontents » de Sherry Turkle propose un examen approfondi de l'utilisation et des implications des simulations informatiques dans divers domaines tels que la science, l'ingénierie et l'architecture. Si la première moitié de l'ouvrage est très appréciée pour ses réflexions et ses analyses fondées sur des études ethnographiques approfondies, la seconde moitié, qui présente des études de cas, reçoit des critiques mitigées. Certains lecteurs trouvent ces dernières sections moins cohérentes et moins convaincantes, ce qui donne l'impression que la présentation générale est décousue.
Avantages:⬤ Un ajout important à l'œuvre de Turkle, avec des informations précieuses issues de ses recherches.
⬤ Examen passionnant de l'évolution historique des simulations et de leur impact sur diverses professions.
⬤ Un style d'écriture accessible qui ne présume pas d'une formation formelle en matière de simulations.
⬤ La première moitié du livre est particulièrement perspicace, fournissant une analyse critique et des commentaires stimulants sur les limites et les conséquences involontaires des simulations.
⬤ La seconde moitié du livre contient des études de cas que certains lecteurs trouvent moins révélatrices et quelque peu détachées des principaux arguments.
⬤ Certaines critiques soulignent que le livre semble mal exécuté et manque de cohésion, ce qui le rend parfois difficile à suivre.
⬤ L'organisation du contenu peut être déroutante, avec des liens lâches entre les différents essais qui nuisent à la fluidité de l'ensemble.
(basé sur 9 avis de lecteurs)
Simulation and Its Discontents
Comment les technologies de simulation et de visualisation, si omniprésentes dans les domaines de la science, de l'ingénierie et de la conception, ont changé notre façon de voir le monde.
Au cours des vingt dernières années, les technologies de simulation et de visualisation ont changé notre façon de voir le monde. Dans Simulation and Its Discontents, Sherry Turkle examine le support désormais dominant de notre vie professionnelle et constate que la simulation est devenue sa propre sensibilité. Nous l'entendons dans la description que fait Turkle des étudiants en architecture qui ne conçoivent plus avec un crayon, des étudiants en sciences et en ingénierie qui admettent que les modèles informatiques semblent plus "réels" que les expériences menées dans les laboratoires physiques.
Faisant écho à la célèbre question de l'architecte Louis Kahn, "Que veut une brique ? "Turkle demande : "Que veut la simulation ? "Les simulations veulent, voire exigent, l'immersion, et les avantages sont évidents. Les architectes créent des bâtiments inimaginables avant la conception virtuelle ; les scientifiques déterminent la structure des molécules en les manipulant dans un espace virtuel ; les médecins pratiquent l'anatomie sur des humains numérisés. Mais plongés dans la simulation, nous sommes vulnérables. Il y a des pertes, mais aussi des gains. Les scientifiques plus âgés décrivent la jeune génération comme "ivre de code". Les jeunes scientifiques, ingénieurs et concepteurs, citoyens à part entière du virtuel, s'efforcent de s'approprier les connaissances tacites de leurs mentors en matière de bâtiments et de corps. Des deux côtés du fossé générationnel, on craint que quelque chose d'important ne s'échappe de la simulation. L'examen par Turkle de la simulation au cours des vingt dernières années est suivi de quatre enquêtes approfondies sur la culture contemporaine de la simulation : l'exploration spatiale, l'océanographie, l'architecture et la biologie.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)