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La segunda prdida: Ensayo sobre lo melanclico
Ce n'est pas tant la mort qui nous angoisse que la vie. Si la première introduit l'être humain dans le monde de l'érotisme et du devenir temporel, son rejet fait de la seconde une vie vide, hors du temps et du goût de l'expérience.
Résultat : une mort vivante. En d'autres termes, la prétention à une vie éternelle n'aboutit qu'à une mort constante. Ainsi, la lassitude de vivre, qui ne peut être atteinte qu'en faisant sans être dans ce que l'on fait, s'est emparée de l'homme moderne, qui souffre de ne pas pouvoir souffrir.
La mort a été réduite à être ce qui enlève la vie, ignorant qu'elle est, en dernière analyse, ce qui nous y conduit. Pour sortir de la vie mortelle (la mort dans la vie), il faut passer par son envers, la mort vitale, sa transformation et son processus.
Cette mort entraîne une résurrection particulière, celle de l'existence. Assumer la mort ici, c'est d'abord reconnaître la dette symbolique avec le passé, s'approprier la qualité vitale et processuelle du temps et, surtout, arracher à ce devenir nécessairement inconscient une conscience particulière.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)