Note :
The Living Presidency, de Saikrishna Prakash, examine de manière critique l'expansion moderne du pouvoir présidentiel aux États-Unis, en soutenant que la présidence a évolué vers une « présidence impériale » qui dépasse ses limites constitutionnelles d'origine. Prakash soutient que les pratiques historiques et les interprétations contemporaines ont déformé les pouvoirs prévus du président en permettant des actions unilatérales telles que l'élaboration de guerres et de traités sans contrôle adéquat du Congrès. L'ouvrage offre une critique non partisane et présente diverses suggestions de réforme visant à rétablir l'équilibre entre les pouvoirs exécutif et législatif.
Avantages:⬤ Bien documenté et informatif
⬤ fournit une critique équilibrée et non partisane du pouvoir présidentiel
⬤ comprend des suggestions pratiques de réforme
⬤ remet en question les récits courants
⬤ accessible aux lecteurs de diverses orientations politiques
⬤ offre un contexte historique et une analyse qui aident à comprendre l'évolution de la présidence.
⬤ Certains trouveront peut-être que les recommandations de réforme de Prakash vont trop loin
⬤ la perspective originaliste peut ne pas trouver d'écho auprès des lecteurs qui favorisent le constitutionnalisme vivant
⬤ il faut une certaine compréhension des principes constitutionnels pour apprécier pleinement les arguments
⬤ peut être perçu comme politiquement chargé malgré les tentatives de neutralité.
(basé sur 7 avis de lecteurs)
Living Presidency: An Originalist Argument Against Its Ever-Expanding Powers
Un constitutionnaliste original tire la sonnette d'alarme sur les pouvoirs toujours plus étendus de la présidence, les attribuant de manière inattendue à l'adoption par les libéraux d'une Constitution vivante.
Les universitaires et les hommes politiques libéraux dénoncent régulièrement la présidence impériale, un exécutif qui s'arroge des pouvoirs et qui a progressivement mis le Congrès sur la touche. Pourtant, ces mêmes personnes vantent invariablement les vertus d'une Constitution vivante, dont le sens s'adapte à l'époque. Saikrishna Bangalore Prakash soutient que ces positions sont fondamentalement incompatibles. Une constitution susceptible d'être amendée de manière informelle favorise systématiquement l'exécutif et garantit l'absence de contraintes durables sur le pouvoir exécutif. Dans cette étude minutieuse, Prakash soutient qu'une interprétation originaliste de la Constitution peut freiner la "présidence vivante" légitimée par la Constitution vivante.
Aucun lecteur de la Constitution ne conclurait que les présidents peuvent déclarer la guerre, légiférer par décret et conclure des traités sans l'intervention du Sénat. Pourtant, les présidents font tout cela. Ils s'en tirent, selon Prakash, parce que le Congrès, les tribunaux et le public excusent régulièrement ces violations. Avec le temps, ces transgressions sont traitées comme des amendements constitutionnels informels. Le résultat est un exécutif de plus en plus libéré de la Constitution. La solution est l'originalisme. Bien qu'il soit souvent associé à des objectifs conservateurs, l'originalisme dans l'argumentation de Prakash devrait séduire les républicains comme les démocrates, car presque tous les Américains dénoncent l'expansion stupéfiante de la présidence. La Présidence vivante propose une douzaine de réformes, qui pourraient toutes être mises en œuvre si seulement le Congrès affirmait son autorité légale.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)