Note :
Ce livre présente une perspective théologique sur l'interaction des chrétiens avec les gouvernements non chrétiens, principalement à travers le prisme de l'approche réformée des deux royaumes. Alors que certains critiques trouvent ses arguments valables et bien articulés, d'autres critiquent le recours à des interprétations considérées comme faibles ou non étayées par les Ecritures.
Avantages:Le livre fournit une présentation lucide des enseignements bibliques, un raisonnement exégétique solide à partir de l'Ancien et du Nouveau Testament, et offre des aperçus précieux sur le rôle des pouvoirs politiques dans l'établissement de la moralité et de la justice de base. L'ouvrage est loué pour son équilibre entre les différents points de vue sur l'activisme politique dans la vie chrétienne.
Inconvénients:Les critiques portent notamment sur la revendication d'originalité concernant l'alliance de Noé en tant que fondement d'un gouvernement commun, dont certains pensent qu'elle a déjà été formulée par d'autres. En outre, le livre ne s'engage pas suffisamment dans le reconstructionnisme chrétien, ce qui déçoit certains lecteurs. Certains craignent de trop extrapoler à partir du texte biblique et s'inquiètent du fait que les interprétations se fondent trop sur la littérature rabbinique plutôt que sur les Écritures.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Politics After Christendom: Political Theology in a Fractured World
Pendant plus d'un millénaire, à partir du début du Moyen Âge, la plupart des chrétiens occidentaux ont vécu dans des sociétés qui cherchaient à être globalement chrétiennes - sur le plan ecclésiastique, économique, juridique et politique. En d'autres termes, la plupart des chrétiens occidentaux ont vécu dans la chrétienté. Mais au cours d'un processus progressif qui a commencé il y a quelques centaines d'années, la chrétienté s'est affaiblie et s'est finalement effondrée. Aujourd'hui, la plupart des chrétiens du monde vivent dans des communautés politiques pluralistes. Et les chrétiens eux-mêmes ont des opinions très différentes sur ce qu'il faut penser de la disparition de la chrétienté et sur la manière de comprendre leur statut et leurs responsabilités dans un monde post-chrétien.
Le livre Politics After Christendom affirme que l'Écriture laisse les chrétiens bien équipés pour vivre dans un tel monde. L'Ecriture n'indique pas que les chrétiens doivent s'efforcer d'établir une version quelconque de la chrétienté. Au contraire, elle les prépare à vivre dans des sociétés indifférentes ou hostiles au christianisme, des sociétés dans lesquelles les croyants doivent mener une vie fidèle en tant qu'hôtes et exilés. La politique après la chrétienté explique ce que l'Écriture enseigne sur la communauté politique et sur les responsabilités des chrétiens au sein de leur propre communauté.
Pour ce faire, La politique après la chrétienté s'appuie sur plusieurs idées théologiques importantes que les penseurs chrétiens ont développées au fil des siècles. Ces idées comprennent le concept des deux cités d'Augustin, la catégorie des deux royaumes de la Réforme, le droit naturel et une théologie des alliances bibliques. La politique après la chrétienté rassemble ces idées d'une manière originale pour présenter un modèle d'engagement politique chrétien. Ce faisant, il interagit avec de nombreux penseurs importants, y compris des théologiens plus anciens (par exemple, Augustin, Aquin et Calvin), des théoriciens politiques séculiers récents (par exemple, Rawls, Hayek et Dworkin), des théologiens politiques contemporains (par exemple, Hauerwas, O'Donovan et Wolterstorff) et des commentateurs culturels chrétiens contemporains (par exemple, MacIntyre, Hunter et Dreher).
La première partie présente une théologie politique à travers une étude minutieuse de l'histoire biblique, en accordant une attention particulière aux alliances que Dieu a établies avec sa création et à la manière dont ces alliances éclairent une vision correcte de la communauté politique. La première partie affirme que les gouvernements civils sont légitimes mais pénultièmes, et qu'ils sont communs mais pas neutres. Elle conclut que les chrétiens doivent se considérer comme des hôtes et des exilés dans leurs communautés politiques. Ils doivent rechercher la justice, la paix et l'excellence dans ces communautés, mais se rappeler que ces communautés sont temporaires et ne pas les confondre avec le royaume éternel du Seigneur Jésus-Christ. La citoyenneté ultime des chrétiens se trouve dans ce royaume de la nouvelle création.
La deuxième partie réfléchit à la manière dont la théologie politique développée dans la première partie fournit aux chrétiens un cadre de réflexion sur les questions permanentes de la théorie politique et juridique. La deuxième partie ne propose pas de politique publique détaillée ni ne promeut une idéologie politique particulière. Elle suggère plutôt comment les chrétiens peuvent réfléchir à d'importantes questions sociales d'une manière sage et théologiquement saine, afin d'être mieux équipés pour répondre aux controverses spécifiques auxquelles ils sont confrontés aujourd'hui. Ces questions comprennent la race, la liberté religieuse, la famille, l'économie, la justice, les droits, l'autorité et la résistance civile. Après avoir examiné ces questions, la deuxième partie se termine par une réflexion sur les traditions libérales et conservatrices classiques, ainsi que sur les défis récents que leur lancent les mouvements nationalistes et progressistes.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)