The Laundryman's Granddaughter
J'aimerais que le titre ne parle pas d'une femme qui est l'épouse, la fille ou même, comme c'est le cas ici, la petite-fille d'un homme - mais c'était une autre époque, et c'est ainsi que nous nous percevions tous. Quoi qu'il en soit, l'enfant que nous voyons dans ces poèmes, se déplaçant dans le chariot à linge de son grand-père, est un charmeur, tout comme les poèmes qui la suivent tout au long de sa croissance.
Quant aux poèmes, ils s'inscrivent fortement dans la tradition de ce que l'on appelle la poésie de la "classe ouvrière", montrant généralement la force qui découle de cette expérience précoce et la résilience qui permet d'évoluer dans la hiérarchie socio-économique vers une vie solidement ancrée dans la classe moyenne ou la classe moyenne supérieure. C'était plus facile à l'époque qu'aujourd'hui. En relisant les poèmes, de nombreux vers préférés me sautent à nouveau aux yeux, comme s'ils provenaient de la mémoire elle-même.
Dans "Retiré" (p.
3), l'orateur dit à un vieil homme : "Tous vos sens ont pris leur retraite avant vous". Dans "Bureau de poste" (p.
7), "Je promène ma solitude, mon excuse de chien...". Ce court poème est l'un de ceux que j'ai le plus aimés dans le livre. À la page 8, nous rencontrons Bag Lady, qui "fait virevolter ses doigts/sur les sacs/sous ses yeux".
Merveilleuse image. L'ensemble du poème Sauna, p. 16, nous offre une scène qui sera familière à tous ceux qui ont partagé une telle expérience, mais la strophe qui se termine par "comment attendre que les anneaux sous ses yeux soient glissés sur le doigt de la mort" est brillante, tout comme les vers de Mourir (p.
18) : "J'ai fait de toi l'homme qui tire des lendemains brillants/ des feuilles..." Et enfin, dans Tell Me (p. 20) : "Got any Halloween-headed kids around ? / Je suis prêt à avoir peur".
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)