The Perversity of Gratitude: An Apartheid Education
L'apartheid, ironiquement, a fourni à Grant Farred les conditions optimales pour penser. Il décrit le régime d'apartheid sud-africain comme une force intellectuelle qui « a fait de la réflexion sur l'apartheid, plus que toute autre chose, une nécessité absolue ». The Perversity of Gratitude est un livre provocateur dans lequel Farred réfléchit à son éducation de résistant à l'apartheid. Bien qu'il soit encore enclin à lutter viscéralement contre l'apartheid, il reconnaît que « c'est moi ».
Sans être sentimentale sur son éducation, la critique de Farred reconnaît l'impact de quatre enseignants exceptionnels - tous des figures pédagogiques engageantes qui ont cultivé un grand sens de la possibilité dans la façon dont la pensée pouvait être apprise à travers une éducation sud-africaine privée de ses droits.
The Perversity of Gratitude s'appuie sur les travaux de philosophes influents tels que Martin Heidegger et Jacques Derrida. Le livre aborde des concepts philosophiques généraux : la transgression, le retrait et la dialectique. Cela conduit à la création d'un nouveau concept, « la diaspora-en-lieu », qui, selon Farred, « est le fait d'avoir quitté un lieu avant de se retirer physiquement de ce lieu ».
L'éducation que Farred a reçue en Afrique du Sud dans le contexte de l'apartheid lui a inculqué la volonté d'apprendre à penser tout au long de sa vie. « Et pour cela, je suis reconnaissant », écrit Farred dans The Perversity of Gratitude (La perversité de la gratitude). Son autopoïèse ne manquera pas de provoquer et d'inspirer les lecteurs.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)