Authorship in the Long Eighteenth Century
Ce livre traite de l'évolution des conditions et des conceptions de la paternité au cours du long XVIIIe siècle, une période dont on dit souvent qu'elle a vu naître l'auteur moderne. Il ne se concentre pas sur l'autoprésentation ou l'autorévélation de l'auteur, mais sur les interactions de l'auteur avec les libraires, les collaborateurs, les rivaux, les correspondants, les mécènes et le public.
Remettant en question les anciens récits sur le développement de la paternité au cours de cette période, ainsi que les nouvelles affirmations sur la "sphère publique" et l'"écrivain professionnel", il s'engage dans des travaux récents sur la culture de l'imprimé et l'histoire du livre. Méthodologiquement éclectique, il passe d'une lecture attentive à une contextualisation stratégique. L'ouvrage est organisé à la fois de manière chronologique et thématique.
Les premiers chapitres traitent des écrivains - notamment Milton et Dryden - au début du long dix-huitième siècle, et les chapitres suivants se concentrent davantage sur les écrivains - parmi lesquels Johnson, Gray et Gibbon - vers la fin de celui-ci. Au-delà du canon traditionnel, l'ouvrage s'intéresse à un certain nombre d'écrivains peu connus ou peu étudiés, dont Richard Bentley, Thomas Birch, William Oldys, James Ralph et Thomas Ruddiman.
Certains essais sont organisés autour d'un seul écrivain, mais la plupart traitent d'un vaste sujet - la collaboration littéraire, les carrières littéraires, la république des lettres, l'essor présumé de l'"écrivain professionnel" et la figure plutôt différente de l'"auteur de profession". Publié par University of Delaware Press.
Distribué dans le monde entier par Rutgers University Press.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)