The Living Death of Antiquity: Neoclassical Aesthetics
The Living Death of Antiquity examine l'idéalisation d'une antiquité qui présente, selon les termes de Johann Joachim Winckelmann, "une noble simplicité et une grandeur tranquille".
Fitzgerald examine l'esthétique de cette tendance du néoclassicisme telle qu'elle se manifeste dans une série d'œuvres réalisées sur différents supports et à différentes époques, en se concentrant sur la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. Après les écrits de Winckelmann, les scènes gravées de l'Iliade de John Flaxman et les sculpteurs Antonio Canova et Bertel Thorvaldsen ont réinterprété des prototypes anciens ou en ont inventé de nouveaux.
Les versions antérieures et postérieures de cette esthétique dans l'Anacréonte grecque ancienne, les poètes parnassiens français et le Socrate d'Erik Satie, manifestent son caractère dans différents médias et à différentes époques. Posant un regard bienveillant sur les aspirations initiales de l'esthétique néoclassique et sur son potentiel tourné vers l'avenir, Fitzgerald décrit comment elle peut basculer dans la vacuité ou le kitsch, à travers lesquels une antiquité "restée en suspens" se manifeste. Elle reste présente dans nos esprits et nos environnements.
Ce livre s'interroge sur la façon dont la valeur néoclassique de la simplicité sert à évoquer une antiquité épiphanique, et sur la façon dont la blancheur, dans ses formes littérales et métaphoriques, agit comme le "logo" de l'antiquité néoclassique, et fonctionne esthétiquement dans une variété de médias. Dans le contexte du déclin d'une antiquité néoclassique idéalisée, Fitzgerald décrit les nouveaux contenus produits par son approche asymptotique de l'absence de sens, et comment l'antiquité qu'il imaginait est à la fois présente et absente.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)