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Death Prefers the Minor Keys
Dans son vingtième livre, dont la majeure partie a d'abord été composée au dos de formulaires médicaux alors qu'il était technicien médical en troisième équipe, Sean Thomas Dougherty nous offre une suite de prose semblable à des mémoires, réfléchissant sur le handicap, la maladie chronique, la toxicomanie, la survie, l'amour et la parentalité.
Dans Death Prefers the Minor Keys, Dougherty offre au lecteur des poèmes en prose collés, des histoires et des essais remplis de rêves, de métaphores, d'aphorismes, de paraboles et de récits de son travail d'aide-soignant. Des portraits émouvants des résidents de Dougherty, une série de lettres à la mort, des invocations de l'ascendance juive à travers la photographie de Roman Vishniac, des traitements imaginaires pour les lésions cérébrales et des nouvelles à moitié traduites de vies à la fois réelles et imaginées peuplent ce recueil. À travers ces textes, Dougherty aborde les questions du travail, de l'ontologie du handicap et du mysticisme de la vie.
Death Prefers the Minor Keys est avant tout une sorte de lettre d'amour à la femme de Dougherty, à son courage et à sa complicité face à la maladie de longue durée et à la toxicomanie. En fin de compte, nous voyons comment l'antidote au désespoir peut résider dans les actes quotidiens d'attention aux autres êtres humains.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)