La mort de Conrad Unger

Note :   (5,0 sur 5)

La mort de Conrad Unger (J. Shipley Gary)

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Titre original :

The Death of Conrad Unger

Contenu du livre :

La mort par suicide d'un ami proche de Gary J. Shipley, Conrad Unger (écrivain, théoricien et entomologiste amateur), l'a incité à se confronter non seulement à la froide machinerie de l'autodestruction, mais aussi à ses liens avec la vie littéraire et les notions d'envoûtement psychologique, à réévaluer en termes à la fois fictionnels et entomologiques ce qui pousse des écrivains comme Unger à s'ôter la vie comme une évidence, comme si cette fin avait été là depuis toujours, connue, attendue.

Comme Gérard de Nerval, David Foster Wallace, Ann Quin et Virginia Woolf avant lui, Unger n'est pas seulement un écrivain qui a choisi de mettre fin à ses jours, mais un écrivain dont l'œuvre semble avoir été forgée à partir de la connaissance du report temporaire de cet événement. Et alors que pour les non-initiés, ces suicides littéraires sembleraient probablement sans aucun rapport avec les comportements suicidaires des insectes parasités par des champignons entomopathogènes ou nématomorphes, les pages de cette brève étude nous présentent fréquemment des détails qui nous permettent de voir les parallèles entre leurs chorégraphies terminales. Il étudie ce qu'il croit être les motivations essentiellement binaires et contradictoires de ses études de cas sur le suicide : lorsque leur auto-dispatch devient un exemple de nécro-autonomie (la mort comme solution à un fléau extérieur, ou la zombification de la vie quotidienne comme quelque chose nécessitant la forme la plus extrême d'émancipation), tout en étant également un exemple de nécro-équipoise (la mort comme solution à un fléau intérieur, ou l'angoisse de ne plus pouvoir se glisser confortablement à l'intérieur de ce même quotidien).

La claustrophobie mortelle de la vie humaine et le fait de se situer en dehors d'elle : autant d'épines dans le pied qui ne peuvent que détailler la maladie, sans jamais la guérir. À travers des extraits et des synopsis des livres d'Unger, des marginalia et des sous-correspondances choisies dans sa vaste bibliothèque, et un bref itinéraire de ses mouvements au cours de ce dernier mois d'exil, une image de l'obsession suicidaire de l'écrivain commence à se former, et elle se forme aux dépens de l'homme, l'idée mangeant son cerveau comme un parasite fongique, désincarcérant le cadavre éveillé pour en faire la chair de ses mots.

Autres informations sur le livre :

ISBN :9780615600307
Auteur :
Éditeur :
Langue :anglais
Reliure :Broché

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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)