Note :
Ce livre explore la culture politique de l'Angleterre du début de l'ère Stuart, remettant en question l'interprétation whig dominante qui caractérise la monarchie comme étant absolue et conduisant à la révolution. Il plaide en faveur d'une vision nuancée qui reconnaît les limites des pouvoirs des monarques.
Avantages:⬤ Fournit des informations précieuses sur la culture politique des premiers Stuart
⬤ remet efficacement en question les vues exagérées de l'absolutisme
⬤ soutient que les monarques disposaient d'un pouvoir discrétionnaire considérable tout en respectant certaines limites légales
⬤ s'engage de manière significative dans les serments et les pratiques historiques.
⬤ La prose est densément académique et analytiquement désorganisée
⬤ remplie d'affirmations qui peuvent être confuses
⬤ nécessite un effort significatif pour naviguer dans les arguments complexes.
(basé sur 1 avis de lecteurs)
Absolute Monarchy and the Stuart Constitution
Dans cette réinterprétation ambitieuse du début de la période Stuart en Angleterre, Glenn Burgess soutient que la compréhension commune de la politique anglaise du XVIIe siècle est trop simplifiée et inexacte. Le point de vue standard longtemps accepté est que la polarisation progressive de la Cour et du Parlement pendant les règnes de Jacques Ier et de Charles Ier reflétait le clivage entre les absolutistes (qui soutenaient le droit divin de la monarchie à gouverner) et les constitutionnalistes (qui résistaient à la tyrannie en insistant sur le fait que le monarque était soumis à la loi) et aboutissait inévitablement à la guerre civile.
Pourtant, selon Burgess, les termes mêmes qui ont été utilisés pour comprendre la période sont trompeurs : il n'y avait pratiquement pas de véritables penseurs absolutistes en Angleterre avant la guerre civile, et le "constitutionnalisme" des juristes ordinaires et des parlementaires était une notion très différente de l'acception actuelle de ce terme. Burgess se penche sur le grand corpus de la common law qui a consacré bon nombre des libertés et des institutions de l'Angleterre. En examinant les opinions politiques de personnages clés tels que Sir Edward Coke et Sir Francis Bacon, il conclut que les lois du pays représentaient une civilisation qu'aucun monarchiste n'aurait attaquée.
En outre, l'absolutisme était un credo rare à l'époque et, s'il était admis que le roi était le plus proche de Dieu en termes d'autorité, cela n'enlevait rien à l'insistance sur le fait qu'il devait gouverner dans le cadre de la loi. Plutôt qu'une polarisation des idées alimentant les divisions politiques, c'est l'exploitation inappropriée par Charles Ier de prérogatives convenues qui a révélé les tensions, forgé les divisions et rompu la "politique pacifiée" dont les Anglais du début de l'ère moderne étaient si fiers.
La nouvelle perspective de Burgess place la pensée politique de personnalités aussi importantes que Hobbes et Locke dans un nouveau contexte, révise la vision déformée de l'Angleterre d'avant la guerre civile et recentre le débat sur les véritables conflits et les complexités humaines de cette période. Glenn Burgess est maître de conférences en histoire à l'université de Hull et auteur de "The Politics of the Ancient Constitution" (1992).
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)