Note :
Les critiques font l'éloge de « THE MEMORY OF GILLS » pour son originalité et son imagerie vivante, soulignant la profondeur émotionnelle et les expériences racontables exprimées dans la poésie. Les lecteurs le décrivent comme une lecture importante et agréable qui captive leur attention et évoque des expériences sensorielles.
Avantages:⬤ Voix originale
⬤ Images vivantes et profondeur émotionnelle
⬤ Poésie agréable et engageante
⬤ Lien fort avec les thèmes de la nature et de l'expérience humaine
⬤ Encourage les lecteurs à savourer le contenu.
Aucun inconvénient particulier n'est mentionné dans les critiques, mais il est sous-entendu que les lecteurs pourraient avoir du mal à lâcher le livre et ne pas faire de pauses.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
The Memory of Gills
Le premier volume de poésie de Catherine Carter dégage une qualité authentiquement classique - un regard froid et clair, intelligent, non sentimental, conscient de lui-même et plein d'esprit dans le sens le plus complet et le meilleur du terme. Carter prend comme point de départ notre développement évolutif dans l'utérus pour se souvenir ou imaginer nos liens avec les animaux non humains, qui nous font nous sentir à la fois étrangers et vivants. Elle écrit qu'elle a été "élevée par des loups", que "tout le monde se marie avec une autre espèce" et qu'elle "entend des choses" dans les voix du plantain serpent à sonnette ou du trognon de pomme. Avec un humour décalé, parfois grinçant - les sujets des poèmes vont de la mort sur la route au sexe entre la raie et l'homme, en passant par une contravention pour avoir évité des crapauds sur la route - qui s'intéresse à nos liens de sang, de patrie et d'exil, The Memory of Gills parle néanmoins de l'espoir d'appartenir à l'endroit où l'on se trouve. Hier soir, ou plutôt ce matin, elle a appelé.
Au téléphone, dans mon rêve. Elle pensait que c'était Thanksgiving.
Elle pensait que c'était Thanksgiving et qu'elle ne savait pas qu'elle était morte.
Je ne voulais pas lui dire qu'elle était morte ou qu'elle allait mourir.
Ce mois de mai, qui dans le rêve était encore le mois de mai prochain. Je lui ai dit.
du travail que j'avais encore à Thanksgiving.
J'ai essayé de me souvenir. Ma mère était là et lui a parlé.
A elle.
Personne ne savait quoi dire.
Sauf l'amour... et avant ça, je me suis réveillé.
Elle a appelé, à travers six mois, six pieds.
Elle nous a appelés, et nous ne savions pas comment réagir.
Ou quoi dire. La mort était trop lourde, nous ne pouvions pas.
Dire ça.
Nous ne pouvions rien dire en fait. Sauf l'amour.
Qui, cette fois-ci, aurait dû suffire.
mais qui, comme toujours, n'était pas suffisant.
-- "Le téléphone dans mon rêve".
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)