Counter-Terrorism, and National Security
À PROPOS DU LIVRE
Un truisme incontestable veut qu'une maladie non attaquée, une situation de menace non contrôlée et un ennemi non vaincu s'enveniment avec le temps, dominent avec le temps et détruisent avec un cataclysme inimaginable avec le temps. Dans la lutte qui s'ensuit entre la lutte contre le terrorisme, les droits de l'homme et la sécurité nationale, la position traditionnelle de droit a évolué vers une norme contemporaine plus nuancée de raisonnabilité. La meilleure réponse à la question de savoir ce qui est le plus juste est désormais ce qui est le plus raisonnable. En effet, le caractère raisonnable l'emporte sur la justesse et détermine ce qui est juste et ce qui ne l'est pas.
Le libéralisme gouvernemental en période de menaces graves ou d'urgences coupables ne peut être considéré comme une faiblesse. Il ne doit pas être considéré comme une politique de la porte ouverte qui ouvre la voie à l'exploitation des terroristes. À chaque fois que le libéralisme est perçu comme une faiblesse et un moyen d'exploitation, l'inaction déraisonnable des gouvernements doit être remise en question. En effet, aucun gouvernement sensé ne devrait se croiser les bras alors que la vie de ses citoyens est impitoyablement abrégée, souvent avec une pompe et un apparat stupéfiants.
Parmi les nombreuses contributions proposées dans cet article, l'une des solutions à la divergence juridique et politique entre les droits de l'homme, la sécurité nationale et les intérêts de la lutte contre le terrorisme est l'approche à deux volets de la séquence et de la simultanéité. Le concours et le contexte entre la lutte contre le terrorisme, la sécurité nationale et les droits de l'homme font apparaître un clivage philosophique entre la séquence et la simultanéité. Si la lutte contre le terrorisme n'est pas vouée à l'échec mais à l'amélioration dans toutes ses formes et tous ses résultats, alors la garantie des intérêts nationaux globaux et la sauvegarde des droits de l'homme suivront nécessairement un ordre séquentiel, et non une action simultanée qui cherche toujours à fusionner une polarité naturellement déséquilibrée.
En fin de compte, cet article soutient, entre autres, que tous les succès et tous les échecs ne suivent qu'une seule voie.
C'est toujours la voie du choix. Le terrorisme et le contre-terrorisme répondent tous deux à des questions de choix. Comment ? Le terrorisme est un choix dont l'intérêt est motivé par la malveillance et l'intention d'obtenir certains avantages néfastes. Les intérêts et les intentions du terrorisme ont toutefois un effet collatéral, qui est également le sens du choix : l'adoption du terrorisme comme choix signifie également le choix de renoncer à certains droits et libertés dont on jouissait auparavant. Comme nous l'avons noté plus haut, aucun gouvernement sensé ne se croise les bras alors que ses citoyens et ses précieuses institutions sont mutilés, assassinés et marmatisés.
C'est pourquoi la lutte contre le terrorisme est également un choix. Car l'échec de la sauvegarde de la sécurité est un choix qui mène sur la voie de la lâcheté, de la faiblesse, de l'abandon d'une gouvernance réactive et responsable et de l'acceptation d'une déception totale de la part des électeurs. En effet, le choix de ne pas assurer la sécurité va à l'encontre du but recherché. En revanche, des mesures antiterroristes réactives, conçues de manière à garantir également les droits et les libertés des citoyens innocents et des institutions précieuses, sont avant tout bénéfiques pour l'individu.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)