Note :
Il n'y a actuellement aucun avis de lecteur. La note est basée sur 3 votes.
The Line Which Separates: Race, Gender, and the Making of the Alberta-Montana Borderlands
Les nations se font et se défont à leurs frontières, et le quarante-neuvième parallèle séparant le Montana et l'Alberta à la fin du dix-neuvième siècle a été un lieu central de l'Ouest, tant pour les États-Unis que pour le Canada. La région des pieds-noirs a été un lieu clé des efforts déployés par les Canadiens et les Américains pour façonner leurs nations et leurs identités nationales.
Le paysage de la région, les peuples autochtones, les nouveaux arrivants, les chemins de fer et les liens transfrontaliers permanents ont tous remis en question les efforts des gouvernements pour créer, coloniser et nationaliser les zones frontalières entre l'Alberta et le Montana. The Line Which Separates établit une comparaison importante et utile entre les politiques et les attitudes des gouvernements américain et canadien en ce qui concerne la race, le sexe et le homesteading. Les visions fédérales de l'Ouest en général et des zones frontalières en particulier reposent sur des ensembles de suppositions qui se chevauchent concernant l'espace, la race et le genre ; ces mêmes suppositions seront utilisées pour élaborer les politiques censées transformer les visions nationales en réalités locales.
L'augmentation de la population féminine blanche dans la région, qui aurait dû "blanchir" et "orienter" la région, n'a fait que compliquer les catégories émergentes. Les deux gouvernements se sont efforcés de faire respecter les lignes censées séparer les "bonnes" terres des "mauvaises", les Blancs des aborigènes, les différents groupes de nouveaux arrivants les uns des autres, et les rôles des femmes de ceux des hommes.
Les lignes et les catégories dont ils dépendaient servaient à distinguer chaque Ouest, et donc chaque nation, de l'autre. S'appuyant sur un large éventail de sources, allant des cartes et rapports gouvernementaux aux témoignages oraux et aux documents personnels, The Line Which Separates explore la manière inégale dont les zones frontalières ont été superposées au pays des Pieds-Noirs afin de diviser une région auparavant cohésive à la fin du dix-neuvième siècle.
Sheila McManus est professeur adjoint d'histoire à l'université de Lethbridge, dans l'Alberta, au Canada.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)