The Language of Political Incorporation: Chinese Migrants in Europe
Dans cette étude novatrice, The Language of Political Incorporation, Amy Liu s'intéresse aux migrants chinois en Europe centrale et orientale et à leurs différents niveaux d'intégration politique dans la communauté locale. Elle examine la diversité linguistique des réseaux de migrants et constate que la confiance institutionnelle et l'engagement civique dépendent non pas de l'identité nationale, mais de la diversité linguistique du réseau, à savoir si la langue de travail est la langue maternelle du migrant ou une lingua franca.
The Language of Political Incorporation utilise des données d'enquête originales pour évaluer à quel moment les Chinois s'engagent positivement avec les autorités et à quel moment ils font preuve d'esprit civique. Les résultats sont surprenants. En Hongrie, la communauté chinoise a connu des niveaux élevés d'intégration politique, en partie parce qu'elle n'a pas été la cible de la rhétorique et des politiques anti-immigrés. En revanche, en Roumanie, les migrants ont demandé l'aide de l'ambassade de Chine pour lutter contre une tentative de recouvrement d'arriérés d'impôts.
Liu compare également les expériences des Chinois en Europe centrale et orientale avec celles des musulmans de la région, ainsi qu'avec la façon dont les Chinois sont traités en Europe occidentale. En outre, elle examine la façon dont les communautés locales perçoivent les Chinois. The Language of Political Incorporation conclut en proposant des bonnes pratiques sur la manière dont les gouvernements peuvent aider les migrants à faire davantage confiance aux habitants de leur pays d'accueil et à s'impliquer davantage auprès d'eux. En fin de compte, Liu démontre l'importance des réseaux linguistiques pour l'intégration des immigrants.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)