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The End of the Ottomans: The Genocide of 1915 and the Politics of Turkish Nationalism
Au début du XXe siècle, alors que l'Europe entamait sa descente dans la Première Guerre mondiale, le monde ottoman - autrefois le plus grand empire du Moyen-Orient - commençait à connaître une révolution qui allait aboutir à la création d'un nouvel État turc laïc.
Parallèlement, en 1915, dans le cadre d'un nationalisme croissant, l'État turc a perpétré un génocide à l'encontre de ses citoyens arméniens. Dans cette nouvelle étude, Hans-Lukas Kieser réunit un nombre impressionnant de chercheurs pour réévaluer l'approche et l'héritage des Jeunes Turcs, dont l'éradication des Arméniens d'Asie Mineure allait avoir des conséquences d'une portée considérable.
Kieser affirme que le génocide a conduit à la crise actuelle du Moyen-Orient et a mis en place un système étatique rigide dont les effets se font encore sentir en Turquie aujourd'hui. Avec des travaux novateurs sur le rôle de la bureaucratie, les acteurs extérieurs à Istanbul et le recentrage de l'action des Arméniens dans le génocide, La fin des Ottomans est une nouvelle étude essentielle sur le monde ottoman, le génocide arménien et le Moyen-Orient.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)