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The Bamboo Wife
The Bamboo Wife de Leona Sevick capture les expériences d'une femme imparfaite confrontée à la norme de la « bonne » épouse et de la bonne mère. Sevick est un maître de la métaphore et de l'imagerie, dépeignant, par exemple, une mère sous les traits d'un kraken.
Pour reprendre les mots de la créature marine, « il faut une femme dure à cuire pour élever ses petits ». Chaque poème est empreint de descriptions précises et d'émotions. Il y a des poèmes sur la nature et d'autres sur des lieux qui nous orientent en Corée.
Il y a de la colère et de la tristesse, « le besoin animal de courir dans toutes les directions à la fois », et des traumatismes familiaux passés et présents. Ce traumatisme a été infligé à l'auteure lorsqu'elle était enfant et, dans une certaine mesure, il s'est perpétué à travers sa propre éducation.
Le recueil demande au lecteur de laisser une place dans la poésie à une femme qui essaie de faire de son mieux pour son propre bien et celui des autres, à une femme qui a « pris de mauvaises décisions et qui a vécu ». Chaque poème est nécessaire, et Sevick fait en sorte que chaque mot compte.
L'honnêteté porte ce recueil à travers les bons, les mauvais et les laids moments de son interlocutrice. Il faut du courage à quelqu'un pour dire « il n'y a pas d'erreur que je n'ai pas faite ».
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)