Note :
Le livre de Jed Rasula propose une histoire bien documentée et captivante du mouvement Dada, qui met en lumière son importance dans l'art et la culture du XXe siècle. Si l'ouvrage est salué pour son accessibilité et son caractère informatif, les critiques soulignent qu'il ne met pas suffisamment l'accent sur les contributions des femmes artistes et qu'il ne fournit pas assez d'exemples d'œuvres d'art Dada.
Avantages:⬤ Bien écrit et captivant
⬤ récit historique détaillé
⬤ présente efficacement les personnalités et les conflits du mouvement Dada
⬤ informatif sur les artistes et leurs influences
⬤ agréable à lire.
⬤ L'accent n'est pas suffisamment mis sur les femmes artistes
⬤ manque d'exemples visuels d'œuvres d'art
⬤ semble parfois superficiel dans son exploration du mouvement Dada
⬤ certains lecteurs peuvent le trouver frustrant sans une analyse plus approfondie d'œuvres d'art spécifiques.
(basé sur 21 avis de lecteurs)
Destruction Was My Beatrice: Dada and the Unmaking of the Twentieth Century
En 1916, alors que la Première Guerre mondiale fait rage autour d'eux, un groupe de bohémiens se réunit dans un petit cabaret de Zurich, en Suisse. Après avoir décoré les murs avec des œuvres de Picasso et d'autres artistes d'avant-garde, ils se lancent dans une série de spectacles extravagants. Trois lecteurs récitent simultanément un poème en trois langues ; un adolescent portant un monocle jette un sort de Nouvelle-Zélande ; un autre jeune homme se moque du public en faisant claquer un fouet pendant qu'il entonne ses "prières fantastiques". L'un des artistes a qualifié ces séances de "bouffonnerie et de messe de requiem". Bientôt, elles porteront un nom plus évocateur : Dada.
Dans Destruction Was My Beatrice, Jed Rasula, spécialiste du modernisme, présente la première histoire narrative de Dada, montrant comment ce phénomène artistique méconnu a jeté les bases de la culture telle que nous la connaissons aujourd'hui. Bien que le lieu où Dada est né ait fermé ses portes après seulement quatre mois et que ses acolytes se soient dispersés, l'idée de Dada s'est rapidement répandue à New York, où elle a influencé des artistes comme Marcel Duchamp et Man Ray, à Berlin, où elle a inspiré les peintres George Grosz et Hannah H ch, et à Paris, où elle a détrôné les mouvements d'avant-garde précédents comme le fauvisme et le cubisme, tout en inspirant les premiers surréalistes comme Andr Breton, Louis Aragon et Paul Luard. La longue traîne du dadaïsme, montre Rasula, peut être retracée encore plus loin, jusqu'à des artistes aussi divers que William S. Burroughs, Robert Rauschenberg, Marshall McLuhan, les Beatles, Monty Python, David Byrne et Jean-Michel Basquiat, qui ont tous - avec un nombre incalculable d'autres - une dette envers les escapades bizarres de l'avant-garde dada en temps de guerre.
Un récit mondial qui ressuscite certaines des figures artistiques les plus influentes du XXe siècle, Destruction Was My Beatrice décrit comment Dada a fait irruption dans le monde en pleine guerre totale - et comment les effets de cette explosion se font encore sentir aujourd'hui.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)