La création de valeur par le travail vivant : Une étude normative et empirique - Vol. 1

Note :   (5,0 sur 5)

La création de valeur par le travail vivant : Une étude normative et empirique - Vol. 1 (Enfu Cheng)

Avis des lecteurs

Il n'y a actuellement aucun avis de lecteur. La note est basée sur 3 votes.

Titre original :

The Creation of Value by Living Labour: A Normative and Empirical Study - Vol. 1

Contenu du livre :

Ce livre s'inspire de la "nouvelle théorie des quatre" du professeur Cheng sur la valeur, la richesse et la distribution, parmi laquelle la "nouvelle théorie de la valeur du travail vivant" est particulièrement créative. Son idée de base est la suivante. Selon Marx, tout travail qui produit directement des biens physiques et mentaux ou culturels destinés à être échangés sur les marchés, ou des services directs pour la production et la reproduction de biens de travail, y compris le travail de gestion interne et le travail scientifique et technique, entre dans la catégorie du travail créateur de valeur ou du travail de production. Cette théorie suit précisément le cheminement de Marx dans son analyse de la production matérielle et l'étend à tous les secteurs sociaux et économiques.

Un deuxième obstacle à la compréhension du rôle spécifique du travail dans les technologies émergentes à forte intensité de main-d'œuvre est l'accent exclusif mis par l'économie néoclassique sur la production privée. L'hypothèse sous-jacente est celle d'un système idéal de production mené par des entités juridiques entièrement distinctes, chacune produisant uniquement pour le marché et interagissant avec les autres uniquement par l'intermédiaire du marché.

Mais les résultats des activités productives mentales, telles que le travail scientifique, le travail créatif et même la gestion, prennent de plus en plus la forme d'une acquisition générale pour la société, qui est donc intrinsèquement sociale. C'est ce que Marx appelait le "travail social général". Le travail privé, au sein d'une entreprise, s'appuie à la fois sur ce travail social général et sur les intrants qu'il acquiert par le biais du marché. Il en va de même pour une grande partie du travail culturel, qui fait partie du processus par lequel la force de travail elle-même est reproduite, notamment en façonnant ses pouvoirs de production. L'exemple le plus évident est l'éducation, que même les néoclassiques doivent reconnaître, jusqu'à un certain point, comme un "bien public".

L'économie chinoise implique une combinaison de formes de propriété - publique, privée et coopérative. De plus, ces formes de propriété, dans les conditions précises et distinctes de la société chinoise, ne sont pas nécessairement les mêmes que leurs équivalents formellement identiques dans la société occidentale, exactement de la même manière que la propriété foncière dans l'Angleterre du XVIIIe siècle, bien que formellement identique à celle qui prévalait dans l'ancien régime français de la même époque, avait déjà pris des caractéristiques capitalistes très éloignées de celles qui ont été balayées par la révolution de 1789.

Même le capital entièrement privé opère en Chine sous des contraintes publiques significativement plus importantes et même qualitativement différentes de celles que l'on trouve dans les économies pleinement capitalistes, et il est capable de faire appel à des ressources publiques que l'on ne trouve pas sous la même forme. Il est bien sûr vrai que les contraintes et les ressources publiques existent dans toutes les sociétés, même celles qui proclament fièrement leur caractère capitaliste.

Cependant, l'économie néoclassique ignore souvent ce fait et parle comme si toute production était aussi privée que les monades de Leibnitz. En conséquence, elle doit déployer des circonlocutions élaborées pour nier le fait évident que le gouvernement, l'éducation, la santé, les soins et d'innombrables autres activités publiques non seulement contribuent à la valeur et à la richesse de la société, mais forment une infrastructure mentale indispensable sans laquelle la production privée ne pourrait même pas avoir lieu, pas plus qu'elle ne pourrait subsister sans air, sans eau ou sans soleil. La théorie occidentale n'accorde même pas au gouvernement, et encore moins au domaine public, le statut de facteur de production. Il n'est donc pas étonnant qu'elle ne puisse expliquer la croissance de la Chine.

Autres informations sur le livre :

ISBN :9786054923250
Auteur :
Éditeur :
Reliure :Broché

Achat:

Actuellement disponible, en stock.

Je l'achète!

Autres livres de l'auteur :

La création de valeur par le travail vivant : Une étude normative et empirique - Vol. 2 - The...
Ce livre s'inspire de la "nouvelle théorie des quatre"...
La création de valeur par le travail vivant : Une étude normative et empirique - Vol. 2 - The Creation of Value by Living Labour: A Normative and Empirical Study - Vol. 2
La création de valeur par le travail vivant : Une étude normative et empirique - Vol. 1 - The...
Ce livre s'inspire de la "nouvelle théorie des quatre"...
La création de valeur par le travail vivant : Une étude normative et empirique - Vol. 1 - The Creation of Value by Living Labour: A Normative and Empirical Study - Vol. 1
La dialectique économique de la Chine - China's Economic Dialectic
Pour les marxistes occidentaux, ce qui sera sans doute le plus étonnant, c'est l'approche plurielle...
La dialectique économique de la Chine - China's Economic Dialectic
Modern Political Economy : A New Coursebook - Modern Political Economy: A New Coursebook
L'économie politique est souvent considérée comme la...
Modern Political Economy : A New Coursebook - Modern Political Economy: A New Coursebook

Les œuvres de l'auteur ont été publiées par les éditeurs suivants :

© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)