Note :
Le livre fournit un compte rendu historique détaillé de la colonne du Serpent à Istanbul, retraçant ses origines depuis Delphes jusqu'à son importance dans la ville aujourd'hui. Il met en lumière la riche histoire de la colonne, notamment son lien avec la bataille de Platée et la transition vers Constantinople.
Avantages:Une histoire bien documentée, une narration attrayante et une analyse perspicace de la colonne du Serpent et de sa signification culturelle.
Inconvénients:Certains lecteurs pourraient souhaiter davantage d'aides visuelles ou d'illustrations pour accompagner les descriptions historiques.
(basé sur 1 avis de lecteurs)
Serpent Column: A Cultural Biography
La colonne du Serpent, une sculpture en bronze qui se trouve à Delphes et à Constantinople, aujourd'hui Istanbul, est une représentation grecque du mythe du combat primordial du Proche-Orient : il s'agit de Typhon, un dragon vaincu par Zeus, et aussi de Python tué par Apollon. La colonne a été créée après la bataille de Plataia (479 av.
J.-C.), où le ciel était dominé par des constellations serpentines et par les queues spiralées de la Voie lactée. Elle a été érigée comme votive à Apollon et comme monument à la victoire de la poleis grecque unie sur les Perses. C'est en tant que monument de victoire que la colonne a été transplantée à Constantinople et érigée dans l'hippodrome.
La colonne est restée un monument à la victoire cosmique pendant des siècles, mais elle a également pris d'autres significations. Au cours des siècles byzantins, ces interprétations étaient fondamentalement chrétiennes, s'inspirant de l'imagerie serpentine des Écritures, de la patristique et des écrits homilétiques. Lorsque les Byzantins ont vu le monument, ils ont réfléchi à ce symbolisme serpentin polyvalent, mais aussi au fait qu'il s'agissait d'une colonne de bronze.
Pour ces observateurs, elle évoquait les piliers d'airain du Temple, le serpent d'airain de Moïse, le tentateur serpentin de la Genèse (Satan) et la bête de l'Apocalypse. La colonne s'insère dans l'histoire sacrée chrétienne, symbolisant la création et la fin des temps. L'interprétation la plus durable de la colonne, qui n'est pas liée à la religion et qui a donc survécu à la prise de la ville par les Ottomans, est celle d'un talisman contre les serpents et les morsures de serpent.
C'est cette histoire que racontaient les voyageurs qui se rendaient à Constantinople au Moyen Âge, et c'est cette histoire que l'on raconte aujourd'hui aux touristes qui visitent Istanbul. Dans ce livre, Paul Stephenson tisse de multiples fils pour raconter la biographie culturelle d'un monument unique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)