Note :
Ce livre relate la mutinerie peu connue du navire de guerre de la marine soviétique Storozhevoy en 1975, en détaillant son évasion spectaculaire et la poursuite soviétique qui s'ensuivit. L'auteur a mené des recherches approfondies et s'est appuyé sur diverses sources, dont les services de renseignement suédois.
Avantages:L'ouvrage est bien documenté, présente une histoire dramatique, comprend une variété de photographies et d'illustrations modernes, et convient aux étudiants de la guerre froide.
Inconvénients:Certaines parties du texte peuvent être arides.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Hunt for the Storozhevoy: The 1975 Soviet Navy Mutiny in the Baltic
En 1975, le capitaine de corvette Valeriy Sablin a mené son équipage dans une mutinerie sur le navire de guerre soviétique Storozhevoy. Le navire se trouvait alors à Riga, en Lettonie soviétique.
L'intention avouée de Sablin était de fomenter une nouvelle révolution communiste en amenant le navire de guerre à Leningrad, où il espérait recevoir le soutien de la marine et des masses. Cependant, les dirigeants soviétiques pensaient que Sablin avait l'intention de faire défection vers la Suède, emportant avec lui un navire de guerre de conception moderne avec tous ses armements, ses appareils électroniques, ses dispositifs de communication et ses livres de code. En conséquence, le dirigeant suprême soviétique Leonid Brejnev a ordonné la destruction du navire de guerre.
Après plusieurs attaques spectaculaires, mais finalement infructueuses, contre le Storozhevoy, le colonel général Sergey Gulyayev, commandant de l'aéronavale de la flotte de la Baltique, a personnellement ordonné le lancement d'un missile contre le Storozhevoy, en utilisant le protocole spécial pour le lancement de missiles nucléaires.
L'objectif de ce tir était de détruire le navire de guerre. Cependant, l'équipage avait déjà arrêté le Sablin et annoncé son intention de se rendre.
Les équipages aériens ne le savaient pas, mais leur commandant, le colonel Arkhip Savinkov, n'a jamais lancé le missile, simulant plutôt un dysfonctionnement du radar. La mutinerie est terminée. En raison des implications très graves de cette mutinerie étouffée et des difficultés rencontrées pour trouver et attaquer le Storozhevoy, qui montraient que l'état de préparation au combat des forces armées soviétiques était loin d'être satisfaisant, les équipages participants ont reçu l'ordre de détruire toute documentation relative à l'incident et de garder le silence sur ce qui s'était passé.
En conséquence, même le KGB n'a pas pu reconstituer tous les événements de l'incident, et les archives soviétiques ne contiennent pas d'informations sur toutes les mesures prises. Pendant la majeure partie de la mutinerie, la marine soviétique ne connaissait même pas l'emplacement exact du Storozhevoy. Cependant, le service SIGINT suédois a suivi l'ensemble de l'incident en temps réel.
Les rapports SIGINT suédois permettent une description détaillée des événements. S'agissant d'interceptions en temps réel, ces rapports constituent une source bien plus fiable que les récits ultérieurs, souvent enjolivés, publiés précédemment.
C'est pourquoi ce livre offre un compte rendu détaillé et fiable de la mutinerie, basé sur les rapports SIGINT et étayé par d'autres sources, ainsi qu'un compte rendu de la manière dont les services de renseignement occidentaux ont interprété et traité ces rapports.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)