Note :
Le livre a reçu des critiques mitigées, certains lecteurs appréciant la qualité et quelques pièces remarquables, tandis que d'autres trouvent la poésie frustrante, obscure et inaccessible.
Avantages:Bonne qualité telle que décrite ; quelques pièces et passages dignes d'intérêt que certains lecteurs apprécient.
Inconvénients:⬤ Style d'écriture frustrant et obscur
⬤ de nombreux poèmes considérés comme obtus et peu agréables
⬤ certains lecteurs ont eu l'impression de ne pas comprendre la poésie.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Inner Room: Poems
Le nouveau recueil de James Merrill, The Inner Room, allie symétrie et surprise. La première et la dernière de ses cinq parties comprennent chacune deux longs poèmes magistraux ("Morning Glory" et "A Room at the Heart of Things" dans la première partie et "Walks in Rome" et "Losing the Marbles" dans la cinquième partie). La section centrale, un arrangement de poèmes plus courts et une méditation douce-amère écrits il y a quelques années mais non rassemblés jusqu'à présent, est encadrée par les réalisations les plus surprenantes du livre. Dans la deuxième partie, Merrill revient au drame en vers, un genre dans lequel il n'a pas travaillé depuis les années 1950, lorsque "The Bait" a été produit off-Broadway. The Image Maker" est une pièce en un acte d'une facture exquise qui raconte l'histoire d'un santero, un fabricant de saints, dont les figures sculptées sont des objets de vénération et des sources de pouvoir dans son village des Caraïbes. Le santero pratique également la santeria, la religion latino-américaine qui syncrétise la tradition yoruba que les esclaves ont apportée avec eux d'Afrique de l'Ouest et le catholicisme qui leur a été imposé dans leur nouveau monde. Dans ce contexte exotique, Merrill fait évoluer les thèmes développés dans son poème épique The Changing Light at Sandover. La quatrième partie, une séquence intitulée "Prose of Departure", est elle-même un autre changement frappant par rapport au travail récent de Merrill.
Se déroulant principalement au Japon, il entrelace des récits de débuts et de fins tout en intercalant sa prose avec du hokku d'une manière qui rappelle les journaux de voyage de Basho - bien que les rimes délicatement gérées mettent le cachet de Merrill sur la forme. Parmi les autres œuvres, on trouve des poèmes en saphique et en syllabique, une villanelle dont les récurrences célèbrent la mémoire, et une double anagramme, dans laquelle le poème anglais est assombri par une version française".
Stephen Yenser.
Auteur de The Consuming Myth, The Work of James Merrill.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)