The Shadow That Doesn't Leave the Shirt
Les vers de Maged Zaher coulent comme les rivières du Purgatoire, d'un enfer dont nous entendons parler, vers un Paradis qu'il nous aide à pressentir.
Se succédant rapidement, chaque poème s'accroche aux tournants et aux tourbillons des sentiments. Il partage avec nous les flats de la candeur, les cascades de la culpabilité et le chatoiement de l'après-midi de la pensée utopique, sans oublier les médicaments et les pannes, la culture d'entreprise, la politique radicale, le désir spirituel, l'exil, les aliénations de la maison et les tasses de café sacrément bon.
Malgré tout l'amour et la souffrance évoqués ici, le charme du poète ne faiblit jamais. (Existe-t-il un contemporain aussi agréable à lire) ? Maged Zaher pourrait bien être le cousin égyptien perdu de Frank O'Hara. Il y a une force de vie, éprouvée et vraie, qui nous est transmise dans l'éblouissement sans effort de ses vers.
--Joseph Donahue. Poésie.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)