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Work of Rape
Dans The Work of Rape, Jana M. Jaleel soutient que la redéfinition de la violence sexuelle dans le droit international en tant que crime de guerre, crime contre l'humanité et génocide a une dette troublante et non reconnue à l'égard du pouvoir et du savoir issus de la domination raciale, impériale et coloniale.
En donnant la priorité aux critiques du capitalisme racial du point de vue des femmes de couleur, des autochtones, des queers, des trans et des pays du Sud, Jaleel réoriente la manière dont la violence est socialement définie et distribuée par le biais des définitions juridiques du viol. Depuis les conflits de la guerre froide en Amérique latine, les guerres ethniques des années 1990 au Rwanda et en Yougoslavie, et la guerre contre le terrorisme jusqu'aux débats actuels sur les agressions sexuelles dans les campus universitaires, Jaleel examine comment les itérations juridiques et sociales du viol et les termes qui le définissent - consentement, force, coercition - sont des indices instables et des abstractions de la différence sociale qui servent de médiateurs aux positionnements raciaux et coloniaux.
Jaleel montre comment les ordres de sécurité et de gouvernance mondiale de l'après-guerre froide transforment simultanément la signification de la violence sexuelle, étendent l'empire américain et désavouent les héritages de l'esclavage, de la dépossession des indigènes et de la violence raciale à l'intérieur des États-Unis. Duke University Press Scholars of Color First Book Award.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)