Note :
Les critiques mettent en évidence une profonde division de l'opinion concernant la thèse du livre sur la race et l'identité en Amérique. Les partisans de l'ouvrage soutiennent qu'il présente une analyse stimulante des constructions sociales de la « blancheur », tandis que les critiques le rejettent comme étant historiquement inexact et partial.
Avantages:Le livre incite les lecteurs à repenser le contexte historique de la race et de l'identité, en offrant une perspective unique qui remet en question la compréhension conventionnelle. Il encourage un examen approfondi de ses affirmations au moyen de notes de bas de page et d'une bibliographie.
Inconvénients:Les critiques estiment que le livre est historiquement inexact, qu'il néglige des contextes importants et qu'il présente un point de vue biaisé. Certains critiques le qualifient de « radotage raciste » et suggèrent que l'auteur déforme les faits historiques concernant la race en Amérique.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
The Invention of the White Race: The Origin of Racial Oppression
Lorsque les premiers Africains sont arrivés en Virginie en 1619, il n'y avait pas de "Blancs".
D'après les archives coloniales, il n'y en aurait pas non plus avant soixante ans. Le débat historique sur l'origine de l'esclavage racial s'est concentré sur le statut du Noir dans la Virginie et le Maryland du XVIIe siècle. Cependant, comme l'affirme Theodore W. Allen dans cet ouvrage magistral, ce qu'il faut étudier, c'est la transformation des colons anglais, écossais, irlandais et autres colons européens de leurs différents statuts de serviteurs, de locataires, de planteurs ou de marchands en un nouveau statut unique et inclusif : celui de Blancs. C'est la clé du paradoxe de l'histoire américaine, d'une démocratie reposant sur des hypothèses raciales.
Le premier volume de cet ouvrage en deux parties tente d'échapper à la "tache blanche" qui a faussé les études consécutives sur la question. Pour ce faire, il cherche dans le miroir de l'histoire irlandaise une définition de l'oppression raciale et une explication de ce phénomène en termes de contrôle social, sans les absurdités de la classification en fonction de la couleur de la peau. Des analogies convaincantes sont présentées entre l'histoire de la domination anglo-irlandaise et britannique en Irlande et l'oppression des Indiens et des Afro-Américains par les tenants de la suprématie blanche aux États-Unis. Mais la relativité de la race est illustrée par le changement radical qu'elle a entraîné : les Irlandais émigrés qui détestaient l'oppression raciale se sont transformés en Américains blancs qui l'ont défendue. Les raisons des résultats différents de l'émancipation des catholiques et de l'émancipation des Noirs sont examinées et l'occasion est donnée de démontrer la distinction faite par Allen entre l'oppression raciale et l'oppression nationale.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)