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Titre original :
Turkish Instinct or the Praise of Genocide: Radical Islam and the Armenian Genocide
Contenu du livre :
Où sont les Arméniens du haut plateau arménien ? Où sont-ils passés ? Comment ont-ils disparu ? Comment se fait-il que des 7 millions d'Arméniens qui existaient au XIVe siècle, il n'en restait plus que 2 millions en 1920, alors qu'en l'absence de génocides, ils auraient dû être 75 millions aujourd'hui, au lieu de 10 ? Le communisme et le nazisme n'ont pu mettre en œuvre une telle idéologie raciste et xénophobe que pendant 70 et 25 ans, respectivement, causant les dégâts humains et matériels et les aberrations que nous connaissons tous. Aucun autre génocide n'a duré autant de siècles et aucun autre État n'a perpétré autant de génocides contre autant d'ethnies que la Turquie. On estime à 11 millions le nombre d'Arméniens qui auraient été exterminés entre 1065 et 1923, par un mécanisme de génocides cycliques. Plus de 4 millions de chrétiens ont subi un génocide et sont morts aux mains des Turcs entre 1890 et 1923. N'oublions pas l'ampleur et la brutalité des événements qui ont exterminé les trois quarts du peuple arménien, réduit en ruines la patrie arménienne et son colossal patrimoine culturel. L'Arménie a ensuite été occupée et partagée entre les pays voisins. Plus de trois mille églises arméniennes ont été confisquées, détruites, délabrées, dynamitées, transformées en magasins, en étables ou en mosquées, et laissées intentionnellement à l'abandon ou à la ruine.
Les établissements ottomans-turcs, pan-turcs et islamistes radicaux n'ont jamais caché une certaine fascination, une glorification et un éloge du génocide, au point de l'élever au rang de stratégie-dogme adoptée par l'État, dans une mesure de mystification, soutenue par une idéologie contributive et insaisissable : le déni. Et les négateurs de génocide sont trois fois plus susceptibles de commettre à nouveau un génocide que les autres gouvernements. Ni l'historiographie arménienne ni l'historiographie turque n'ont jamais fait état d'éléments, même marginaux, de l'establishment et de l'école de pensée politique turcs ouverts au dialogue avec les Arméniens, et encore moins de sympathisants, si tant est qu'il y en ait eu. Historiquement, tous les pays qui ont commis des génocides ont manifesté du ressentiment et encouragé la réconciliation avec les survivants, à l'exception de la Turquie, qui tient ainsi la vérité en otage par le déni et la désinformation, empêchant même son propre peuple d'accéder aux informations historiques sur le génocide - alors qu'il y a 15 ans, seuls 2 % de la population turque connaissaient et acceptaient la vérité, ils sont aujourd'hui 15 % - et menaçant la communauté internationale de toute conséquence en matière de reconnaissance. Quelqu'un doit inviter la Turquie à la rationalité, à la responsabilité et à la conscience. Si les Arméniens étaient assimilés, islamisés et turquifiés, le génocide n'aurait pas eu lieu. La Turquie ottomane a perdu la guerre et l'empire, mais a gagné la bataille contre les Arméniens.
On estime que 6 à 8 millions d'Arméniens cachés ou crypto-Arméniens, descendants des orphelins et des Arméniens islamisés qui ont survécu, défieront la Turquie dans un avenir prévisible : les caprices de l'histoire. Depuis les incursions des Turcs ottomans en Asie mineure, le génocide n'a jamais cessé, et la communauté chrétienne n'a jamais pris la peine de protéger le premier État-nation chrétien de la planète. Pour citer Martin Luther Ling À la fin, nous nous souviendrons non pas des paroles de nos ennemis, mais du silence de nos amis.
Autres informations sur le livre :
| ISBN : | 9781984517944 |
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| Reliure : | Relié |
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