Note :
Ce livre propose une biographie complète et captivante de Paul Erdos, mettant en lumière sa personnalité excentrique, son génie mathématique et son approche unique de la vie. Les lecteurs de tous horizons le trouvent accessible et agréable, même s'ils ne sont pas familiers avec les mathématiques avancées. Cependant, certains critiquent des aspects tels que l'absence de preuves mathématiques et des digressions occasionnelles par rapport au récit principal.
Avantages:⬤ Paul Erdos est présenté de manière captivante comme un génie unique et excentrique.
⬤ Accessible à un large public, ne nécessitant pas de connaissances mathématiques préalables.
⬤ Fournit un aperçu de la vie et de l'esprit d'un mathématicien prolifique.
⬤ Inclut des anecdotes et de l'humour qui améliorent l'expérience de lecture.
⬤ Encourage les lecteurs à apprécier la beauté et la passion qui se cachent derrière les mathématiques.
⬤ Manque de preuves mathématiques, ce que certains lecteurs ont trouvé frustrant.
⬤ Des digressions occasionnelles qui détournent l'attention du récit d'Erdos.
⬤ Des problèmes de formatage dans certaines éditions, qui nuisent à la lisibilité.
⬤ Un flux inégal dû au style narratif de l'auteur, conduisant à une structure moins cohérente.
(basé sur 166 avis de lecteurs)
Man Who Loved Only Numbers: The Story of Paul Erdos & the Search for Mathematical
Paul Erdos était un mathématicien étonnant et prolifique dont la vie de nomade numérique errant dans le monde entier était légendaire. Il a publié près de 1 500 articles scientifiques avant sa mort en 1996, et il a probablement réfléchi à plus de problèmes mathématiques que n'importe qui dans l'histoire.
Tel un vendeur itinérant proposant ses pensées comme des marchandises, Erdos se présentait sur le pas de la porte d'un mathématicien ou d'un autre et annonçait : "Mon cerveau est ouvert". Après avoir résolu un problème, il passait à l'étape suivante, à la solution suivante. Le livre de Hoffman, tout comme la biographie de John Nash par Sylvia Nasar, A Beautiful Mind, révèle la vie d'un génie qui transcende l'excentricité.
Mais la folie d'Erdos était joyeuse, contrairement à la schizophrénie désespérante de Nash.
Erdos n'a jamais essayé de diluer sa passion obsessionnelle pour les nombres dans des interactions émotionnelles ordinaires, évitant ainsi de blesser son entourage, comme l'a fait Nash. Oliver Sacks écrit à propos d'Erdos Génie des mathématiques de premier ordre, Paul Erdos était totalement obsédé par son sujet - il pensait et écrivait des mathématiques dix-neuf heures par jour jusqu'au jour de sa mort.
Il voyageait constamment, vivant dans un sac en plastique, et ne s'intéressait pas à la nourriture, au sexe, à la compagnie, à l'art - tout ce qui est généralement indispensable à une vie humaine. L'homme qui n'aimait que les nombres est facile à aimer, malgré son étrangeté. Il est difficile de ne pas éprouver de l'affection pour un homme qui appelait ses enfants des epsilons, d'après la lettre grecque utilisée pour représenter les petites quantités en mathématiques, un homme dont l'épitaphe disait : "Enfin, je ne deviens plus stupide", et dont le seul outil vraiment nécessaire pour accomplir son travail était un esprit calme et ouvert.
Hoffman, qui a suivi Erdos et s'est entretenu avec lui au cours des dix dernières années de sa vie, nous présente un homme indéniablement étrange, mais pur et joyeux, qui aimait les nombres plus que Dieu - qu'il appelait SF, pour Supreme Fascist (fasciste suprême). Il a souvent été incompris, et il a certainement agacé les gens parfois, mais Paul Erdos nous manque sans aucun doute. --Thérèse Littleton.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)