Note :
Le livre « The Man Who Closed the Asylums » (L'homme qui a fermé les asiles) de John Foot fournit un compte-rendu historique détaillé de la fermeture des asiles, s'adressant principalement aux personnes ayant un intérêt marqué pour la criminologie ou la recherche historique. Bien qu'il offre des perspectives complètes, il peut ne pas trouver d'écho auprès de tous les lecteurs en raison de son style académique.
Avantages:Le livre est bien documenté, riche en ressources et fournit un compte-rendu fascinant de la fermeture des asiles. Il est hautement recommandable pour les universitaires, en particulier ceux qui travaillent dans le domaine de la criminologie.
Inconvénients:Le style académique peut ne pas plaire à tous les lecteurs, car il contient de nombreuses notes de bas de page et une présentation semblable à celle d'une dissertation. Certains trouveront peut-être déconcertant le contexte historique présenté sous forme de ouï-dire plutôt que de récits directs.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Man Who Closed the Asylums: Franco Basaglia and the Revolution in Mental Health Care
Quand le vent des années 1960 souffle sur le monde de la psychiatrie
En 1961, lorsque Franco Basaglia est arrivé devant les murs sinistres de l'asile de Gorizia, à la frontière italienne avec la Yougoslavie, c'était un lieu d'horreur, un Bedlam pour les malades mentaux et les exclus, qui rappelait l'expérience que Basaglia avait vécue pendant la guerre dans une prison fasciste. Les patients étaient souvent attachés pendant de longues périodes, et la thérapie consistait principalement en des chocs électriques et d'insuline. Les couloirs empestent et, pour de nombreux internés, les portes sont verrouillées à vie. Il s'agit d'un camp de concentration, pas d'un hôpital.
On attend de Basaglia, le nouveau directeur, qu'il mette en pratique toutes les techniques d'oppression qu'on lui a enseignées, mais il n'en veut pas. Il fallait fermer l'établissement en l'ouvrant de l'intérieur, en apportant la liberté et la démocratie aux patients, aux infirmiers et aux psychiatres qui travaillaient dans cette « institution totale ». »
Inspiré par les écrits d'auteurs tels que Primo Levi, R. D. Laing, Erving Goffman, Michel Foucault et Frantz Fanon, ainsi que par les pratiques des communautés thérapeutiques expérimentales au Royaume-Uni, le travail déterminant de Basaglia en tant que psychiatre et militant à Gorizia, Parme et Trieste a alimenté et contribué de manière substantielle au mouvement national et international de 1968. En 1978, une loi a été adoptée (la « loi Basaglia ») qui a sanctionné la fermeture de l'ensemble du système d'asile italien.
Première étude exhaustive de cette approche révolutionnaire des soins de santé mentale, L'homme qui a fermé les asiles est un récit captivant de l'un des mouvements les plus influents de la psychiatrie du XXe siècle, qui a contribué à transformer notre vision de la maladie mentale. Le travail de Basaglia a sauvé d'innombrables personnes d'une existence misérable, et son héritage persiste, comme une leçon d'objet dans la lutte contre la brutalité et l'ignorance que l'establishment colporte au public comme du bon sens.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)