Making Ecuadorian Histories: Four Centuries of Defining Power
En Équateur, comme dans tous les pays, l'archéologie et l'histoire jouent un rôle fondamental dans la définition de l'identité nationale.
Le lien avec le passé préhistorique et historique confère à l'État moderne sa légitimité et son pouvoir. Mais l'État n'est pas le seul acteur à revendiquer le patrimoine archéologique du pays, et son histoire officielle n'est pas non plus la seule version de l'histoire.
Les peuples indigènes s'appuient de plus en plus sur le passé pour revendiquer leurs droits et leur place dans l'État équatorien moderne, tandis que la presse s'efforce de présenter une version "neutre" de l'histoire qui satisfera ses différents publics. Cet ouvrage novateur étudie la manière dont les connaissances archéologiques sont utilisées pour maintenir et contester la construction de la nation et l'hégémonie de l'État en Équateur. Plus précisément, Hugo Benavides analyse comment le site préhispanique de Cochasqui est devenu une source de récits concurrents des occupations amérindiennes, espagnoles et équatoriennes, qui répondent aux différents besoins de l'État-nation et des différentes populations nationales dans leur ensemble.
Il analyse également le mouvement indien lui-même et la récente controverse sur la dernière demeure du monolithe traditionnel de San Biritute. Offrant une vision plus nuancée de la production de l'histoire que les études précédentes, Benavides démontre comment les récits officiels et les récits de résistance sont constamment reproduits et incarnés dans les discours dominants de l'État-nation.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)