Note :
L'autobiographie de Madame Guyon donne un aperçu profond de son cheminement spirituel et de sa foi profonde, mettant en évidence sa capacité à endurer la souffrance tout en restant dévouée à Dieu. Les lecteurs trouvent ce livre inspirant et éclairant, soulignant sa valeur pour ceux qui recherchent une relation plus étroite avec le Christ.
Avantages:Un aperçu inspirant et puissant de la spiritualité profonde et d'une union plus étroite avec le Christ.
Inconvénients:Chronique de la vie de Madame Guyon, mettant en évidence sa persévérance à travers la souffrance et la persécution.
(basé sur 23 avis de lecteurs)
The Autobiography of Madame Guyon
Jeanne-Marie Bouvier de la Motte-Guyon (communément appelée Madame Guyon, 13 avril 1648 - 9 juin 1717) était une mystique française accusée de prôner le quiétisme, bien qu'elle ne se soit jamais qualifiée de quiétiste (immobilité intellectuelle et passivité intérieure). Le quiétisme était considéré comme hérétique par l'Église catholique romaine, et elle fut emprisonnée de 1695 à 1703 après avoir publié une Méthode de prière courte et très facile.
Guyon pensait qu'il fallait prier à tout moment et consacrer tout son temps à Dieu. "La prière est la clef de la perfection et du souverain bonheur ; c'est le moyen efficace de se défaire de tous les vices et d'acquérir toutes les vertus ; car le moyen de se perfectionner, c'est de vivre en présence de Dieu. Il nous le dit lui-même : "Marche devant moi et sois irréprochable" Genèse 17:1. Seule la prière peut vous mettre en sa présence et vous y maintenir continuellement". Comme elle l'a écrit dans l'un de ses poèmes : "Il y a eu une période où j'ai choisi un temps et un lieu pour la prière.... Mais maintenant, je recherche cette prière constante, dans un calme intérieur connu...".
Dans la querelle chrétienne concernant la grâce et les œuvres, Guyon a défendu la croyance selon laquelle le salut est le résultat de la grâce plutôt que des œuvres. Comme saint Augustin, saint Thomas d'Aquin, Calvin et Martin Luther, elle pense que la délivrance d'une personne ne peut venir que de Dieu comme source extérieure, et jamais de la personne elle-même. En raison de sa propre volonté, Dieu accorde sa faveur comme un don. Cette prédestination a été combattue par les pélagiens, qui la considéraient comme irrationnelle dans la mesure où Dieu favoriserait un méchant pécheur plutôt qu'une bonne personne. Cependant, selon l'athée Schopenhauer, décrivant cette controverse, "si c'étaient les œuvres, nées de motifs et d'une intention délibérée, qui conduisaient à l'état de félicité, alors, de quelque manière qu'on la tourne, la vertu ne serait jamais qu'un égoïsme prudent, méthodique et prévoyantm....". Les œuvres... ne peuvent jamais se justifier, parce qu'elles sont toujours une action à partir de motifs". Dans son autobiographie, par exemple, Madame Guyon critique les bien-pensants qui tentent de gagner le ciel par leurs œuvres. Elle fait l'éloge des petits pécheurs qui se soumettent simplement à la volonté de Dieu. Au sujet des soi-disant justes, elle écrit : "le juste, appuyé sur le grand nombre d'œuvres de justice qu'il suppose avoir accomplies, semble tenir son salut entre ses mains, et regarde le ciel comme la récompense due à ses mérites....".
Son Sauveur est, pour lui, presque inutile. Ces "justes" attendent de Dieu qu'il les sauve en récompense de leurs bonnes œuvres. Contrairement aux égoïstes "justes" qui se suffisent à eux-mêmes, les pécheurs qui se sont soumis à Dieu de manière désintéressée "sont emportés rapidement par les ailes de l'amour et de la confiance dans les bras de leur Sauveur, qui leur donne gratuitement ce qu'il a infiniment mérité pour eux". Les bienfaits de Dieu sont des effets de sa volonté et non des fruits de nos mérites. (wikipedia.org)
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)