Note :
Le livre « The Rise of the Working-Class Shareholder » de David Webber souligne l'importance de transformer la gouvernance d'entreprise de l'intérieur, en plaidant pour l'engagement des actionnaires, en particulier des travailleurs, dans l'élaboration de politiques d'entreprise visant à résoudre des problèmes sociaux plus vastes. Webber associe des anecdotes personnelles de militants syndicaux à des concepts juridiques pour présenter une analyse équilibrée et réfléchie de la gouvernance d'entreprise et du pouvoir de l'activisme actionnarial. Le livre est accessible et instructif, et permet aux lecteurs de bien comprendre la complexité de ces discussions.
Avantages:⬤ Un style d'écriture clair et engageant qui rend accessibles des concepts complexes.
⬤ Il apporte des éléments de réflexion sur le rôle de l'activisme actionnarial dans la gouvernance d'entreprise.
⬤ Combine des histoires personnelles avec des discussions juridiques pour illustrer les points clés.
⬤ Propose des recommandations pratiques aux syndicats et aux actionnaires pour renforcer leur influence.
⬤ Sensibilise aux questions importantes telles que l'investissement social, les critères ESG et l'inégalité des richesses.
⬤ Certains lecteurs peuvent trouver certaines discussions juridiques denses, bien que l'écriture reste généralement attrayante.
⬤ Le livre n'aborde peut-être pas entièrement les obstacles rencontrés par les mouvements syndicaux dans la mise en œuvre des stratégies recommandées.
⬤ L'accent mis sur le potentiel des travailleurs peut susciter des critiques de la part de ceux qui croient en un changement plus radical que l'engagement des actionnaires.
(basé sur 7 avis de lecteurs)
The Rise of the Working-Class Shareholder: Labor's Last Best Weapon
Lorsque Steven Burd, PDG de la chaîne de supermarchés Safeway, a réduit les salaires et les avantages sociaux, déclenchant une grève de cinq mois de 59 000 travailleurs syndiqués, il était persuadé qu'il gagnerait. Mais là où l'action syndicale traditionnelle a échoué, une nouvelle approche s'est avérée plus fructueuse. Avec l'aide du California Public Employees' Retirement System, un fonds de pension de 300 milliards de dollars, les travailleurs ont mené une révolte des actionnaires qui a débouté trois des alliés de Burd au sein du conseil d'administration.
Dans The Rise of the Working-Class Shareholder : la dernière arme des travailleurs, David Webber utilise des cas tels que celui de Safeway pour mettre en lumière l'arme la plus puissante dont disposent encore les travailleurs : leurs fonds de pension, qui se chiffrent en milliards de dollars. Dépassées à la table des négociations et constamment attaquées à Washington, dans les États et devant les tribunaux, les organisations de travailleurs commencent à exercer leur pouvoir par l'intermédiaire des marchés. L'activisme des actionnaires a été utilisé pour se désinvestir des entreprises hostiles aux travailleurs, des fabricants d'armes et du tabac, pour diversifier les conseils d'administration, pour soutenir Occupy Wall Street, pour inscrire le réchauffement climatique à l'ordre du jour des entreprises, pour créer des emplois et pour remettre en cause les rémunérations exorbitantes des PDG. Webber affirme que les travailleurs ont trouvé dans le capital social une stratégie puissante contre leurs exploiteurs. Il explique les difficultés surmontables de cette tactique, tout en avertissant que les intérêts des entreprises s'efforcent déjà d'empêcher les travailleurs d'accéder à cet outil puissant et sous-utilisé.
The Rise of the Working-Class Shareholder est une rare bonne nouvelle pour les travailleurs américains, une opportunité qui se cache à la vue de tous. Alliant rigueur juridique et récits édifiants de victoires ouvrières, M. Webber montre comment les travailleurs peuvent utiliser leur propre capital pour reprendre leur force.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)