Note :
L'ouvrage présente une exploration approfondie de l'aménagement urbain à travers un prisme pluraliste, critiquant les cadres traditionnels tout en plaidant pour des considérations plus larges. Si l'écriture est claire et incite à la réflexion, certains estiment que l'utilisation de scénarios imaginaires et d'une gamme limitée d'exemples en réduit l'applicabilité pratique.
Avantages:Perspective intéressante sur l'aménagement urbain, arguments solides en faveur du pluralisme, style clair et sobre, réflexions substantielles sur les défis de l'aménagement urbain moderne, exemples originaux tirés de différents lieux.
Inconvénients:Certains exemples et arguments peuvent sembler déconnectés de l'applicabilité dans le monde réel, le recours à des villes imaginaires plutôt qu'à des études de cas réels, une référence limitée aux perspectives internationales et des lacunes dans la sélection des urbanistes qui soutiennent l'ouvrage.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
The Largest Art: A Measured Manifesto for a Plural Urbanism
Pourquoi l'urbanisme est plus grand que l'architecture : les qualités fondamentales de l'urbanisme, exemples et praticiens
Dans la pratique, l'urbanisme est progressif, mais les architectes l'imaginent comme une architecture à plus grande échelle - de grandes villes pop-up prêtes à être construites. Ce paradoxe de l'urbanisme est rarement abordé ; en effet, l'urbanisme en tant que discipline manque de fondements théoriques. Dans The Largest Art, Brent Ryan affirme que l'urbanisme ne se limite pas à l'architecture et propose une théorie fondamentale de l'urbanisme au-delà de l'échelle architecturale. Dans une "déclaration d'indépendance" de l'urbanisme, Ryan décrit l'urbanisme comme le plus grand des arts de la construction, avec des qualités qui lui sont propres.
M. Ryan distingue l'urbanisme de ses arts frères par son pluralisme : une échelle plurielle, allant d'une ruelle à une région ; un temps pluriel, parce qu'il est profondément enchevêtré dans l'histoire et le présent ; une propriété plurielle, avec de nombreux propriétaires ; des agents pluriels, avec de nombreux créateurs ; et une forme plurielle, avec une qualité distribuée qui lui permet de coexister avec divers éléments de la ville. M. Ryan examine trois projets d'urbanisme bien connus sous l'angle du pluralisme : un ensemble sculptural de Brancusi en Roumanie, un projet de logement dans le Bronx et un ensemble de projets formellement et spatialement diversifiés à Ljubljana, en Slovénie. Il revisite la pensée de trois urbanistes pluriels travaillant entre 1960 et 1980 : David Crane, Edmund Bacon et Kevin Lynch. Il raconte également trois histoires de conception pour l'avenir, des scénarios imaginaires d'urbanisme pluriel dans des lieux du monde entier.
M. Ryan conclut son manifeste par trois considérations essentielles que les concepteurs urbains doivent prendre en compte : le changement éternel, l'inachèvement inévitable et la fidélité flexible. Les villes sont en perpétuelle activité, en perpétuelle évolution. Il incombe au concepteur urbain de créer des œuvres d'art dotées de qualités esthétiques capables de survivre au changement perpétuel.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)