Note :
Le livre « The Alchemy of Paint » de Spike Bucklow est une exploration approfondie de l'histoire, des processus et des concepts philosophiques entourant les couleurs et les pigments médiévaux. S'il est loué pour ses recherches approfondies et sa perspective unique, il est également décrit comme excentrique et parfois désorganisé, ce qui peut poser problème à certains lecteurs.
Avantages:Le livre est richement détaillé et bien documenté, offrant un aperçu de l'utilisation historique de la couleur, de la signification culturelle des pigments et des processus alchimiques qui les sous-tendent. Les lecteurs apprécient la passion de l'auteur pour le sujet, sa capacité à relier le passé à des perspectives modernes et son style d'écriture engageant qui offre des perspectives surprenantes tout au long de l'ouvrage.
Inconvénients:Certains lecteurs trouvent que le livre est trop complexe ou désorganisé, avec une abondance de références obscures et d'allusions littéraires qui peuvent nuire à la thèse principale. Certains se plaignent d'erreurs d'impression, et d'autres pensent que le contenu est plus axé sur la théorie alchimique que sur les applications pratiques de la peinture.
(basé sur 35 avis de lecteurs)
The Alchemy of Paint: Art, Science and Secrets from the Middle Ages
L'Alchimie de la peinture est une critique du monde moderne, que Spike Bucklow considère comme le produit des idées du XVIIe siècle sur la science. À l'époque moderne, nous avons dissocié la couleur de ses origines et l'avons utilisée à des fins commerciales. Spike Bucklow nous montre comment, à l'époque médiévale, la couleur avait une signification mystique qui allait bien au-delà du plaisir de la nuance et de la teinte.
Chaque chapitre illustre l'état d'esprit de l'Europe médiévale et est consacré à une seule couleur, reconnaissant ses liens avec la vie dans le monde pré-moderne. Les couleurs examinées et expliquées en détail comprennent un bleu nuit appelé outremer, un rouge opaque appelé vermillon, une multitude de couleurs fabriquées à partir de métaux, un rouge transparent appelé sang de dragon et, enfin, l'or.
Aujourd'hui, le terme "écarlate" désigne une couleur, mais il s'agissait à l'origine d'un type de tissu. Les comptes de la garde-robe d'Henri VI de 1438 à 1489 montrent que son écarlate le moins cher était de 14. 2s. 6d. et que l'écarlate pouvait atteindre le double de ce prix. Au XVe siècle, une écarlate de prix moyen coûtait plus que deux mille kilos de fromage ou mille litres de vin. Cette dépense explique la coutume d'offrir le tapis rouge aux visiteurs importants.
Le livre s'intéresse à la manière dont la couleur était "lue" au Moyen-Âge et revient aux matériaux pour étudier le sens caché de la pierre philosophale dans la version des artistes. L'avant-dernier chapitre explique pourquoi tout le monde a toujours aimé l'or.
Spike Bucklow est un scientifique spécialisé dans la conservation des peintures à l'huile à l'Institut Hamilton Kerr de Cambridge.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)