Note :
Le livre « The Age of Nihilism » du père John Strickland propose une analyse historique approfondie du nihilisme et de son impact sur la civilisation occidentale, en le reliant à des idéologies telles que le nazisme, le communisme et le libéralisme. À travers le prisme du christianisme traditionnel, l'ouvrage explore la manière dont les changements philosophiques et culturels du siècle dernier ont contribué aux problèmes sociétaux actuels, tout en préconisant un retour au christianisme primitif comme remède potentiel. Les critiques soulignent l'approche érudite, la profondeur des informations et la capacité à relier les idéologies du passé aux problèmes actuels, bien que le livre soit parfois considéré comme sombre et difficile à lire.
Avantages:Bien documenté, il offre une vue d'ensemble de l'histoire du 20e siècle, relie efficacement les mouvements culturels et politiques, écrit de manière accessible mais profonde, analyse avec perspicacité les conséquences des idées, recommandé pour ceux qui cherchent une compréhension plus profonde des questions sociétales modernes.
Inconvénients:Le livre peut être déprimant en raison de son contenu, difficile à lire sans connaissance préalable de la série, manque de solutions spécifiques aux problèmes contemporains en dehors d'un retour au christianisme orthodoxe, et certaines sections pourraient bénéficier d'un examen plus approfondi.
(basé sur 9 avis de lecteurs)
The Age of Nihilism: Christendom from the Great War to the Culture Wars
Dans ce dernier volume de la série, John Strickland raconte l'histoire du siècle le plus tumultueux de la chrétienté.
Alors que le nihilisme commençait à projeter son ombre menaçante à la veille de la Première Guerre mondiale, un « antéchrist » autoproclamé, Friedrich Nietzsche, et un chrétien obstiné, Fiodor Dostoïevski, proposaient tous deux des visions inquiétantes de ce que l'Occident deviendrait si « Dieu est mort » et que tout acte moral devient alors permis. Si la guerre totale a semblé confirmer ces prédictions, un projet a vu le jour dans son sillage pour reconstruire l'utopie avec des idéologies laïques qui, dans le cas du nazisme, ont ouvert l'abîme encore plus loin.
Après la Seconde Guerre mondiale, le communisme et le libéralisme se sont retrouvés en concurrence pour la prééminence ultime, mais tous deux n'ont finalement pas réussi à remplacer la transcendance perdue du passé profond de l'Occident du premier millénaire. À l'aube du XXIe siècle, l'utopie est toujours aussi insaisissable et la culture du paradis fait à nouveau signe à une civilisation épuisée par des siècles de laïcité.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)