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Farewell to Arms: How Rebels Retire Without Getting Killed
Comment, en l'absence de mécanismes institutionnels, les rebelles maoïstes en Inde quittent-ils une insurrection en cours sans se faire tuer ?
Comment les rebelles abandonnent-ils les armes et reviennent-ils aux mêmes processus politiques qu'ils avaient cherché à renverser ? La question de l'éloignement des rebelles des groupes extrémistes est très importante pour la contre-insurrection et la pacification des insurrections. Dans L'Adieu aux armes, Rumela Sen va à la rencontre des rebelles eux-mêmes et décompose le long processus de retrait des rebelles en un voyage en plusieurs étapes, tel que les rebelles le perçoivent. Elle s'appuie sur plusieurs séries d'entretiens avec des rebelles maoïstes, actuels et anciens, ainsi qu'avec des membres des forces de sécurité, des administrateurs, des militants, des hommes politiques et des civils dans deux zones de conflit du nord et du sud de l'Inde. L'auteure constate que le choix de quitter une insurrection dépend de réseaux de sortie informels ancrés localement. La faiblesse relative de ces réseaux dans le nord de l'Inde signifie que les rebelles sont moins nombreux à quitter le mouvement que dans le sud, où ils sont plus nombreux à penser qu'ils peuvent désarmer sans se faire tuer. Sen montre que ces réseaux se développent à partir des associations civiques de base dans la zone grise de l'interface État-insurrection.
Interface État-insurrection. Corrigeant le tir pour les politiques futures, Sen fournit une nouvelle explication de la retraite des rebelles qui sera essentielle pour tout décideur politique ou universitaire travaillant à mettre fin aux insurrections prolongées.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)