Absence and Nothing: The Philosophy of What There Is Not
Le rien n'est pas. Pourtant, il semble que nous invoquions souvent des absences et des riens dans nos explications philosophiques.
La métaphysique négative est en plein essor. On prétend que les absences peuvent être des causes, qu'il existe des propriétés négatives, que les absences peuvent être perçues, qu'il existe des faits négatifs et que nous pouvons nous référer au néant et en parler. Il y a longtemps que Parménide s'est prononcé contre de telles choses.
Nous examinons ici dans quelle mesure le point de vue de Parménide peut survivre. Nous adoptons une méthodologie parménidéenne douce qui vise à rejeter toutes les entités négatives supposées, mais nous sommes prêts à les accepter, à contrecœur, si elles sont indispensables et irréductibles dans nos meilleures théories. Nous examinons ensuite s'il existe des entités négatives qui survivent à ce test.
Certaines peuvent être rejetées pour des raisons métaphysiques, mais d'autres problèmes ne s'expliquent qu'une fois que nous avons rejeté une autre partie du Parménide et que nous avons montré comment nous pouvons penser et parler de rien. Des comptes rendus de la perception de l'absence, de la référence vide et de la négation sont rassemblés. Grâce à ces témoignages, nous pouvons
Montrer qu'aucun créateur de vérité n'est nécessaire pour les vérités négatives puisque nous pouvons avoir des croyances négatives, concernant ce qui n'est pas, sans que ce qui n'est pas ne fasse partie de ce qui est. Cela soutient un parménidisme ontologique doux, qui accepte une grande partie, mais pas la totalité, de la position originale de Parménide.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)