Lorsqu'on s'interroge sur le rôle de la vie privée sous le national-socialisme, deux thèses sont généralement avancées : D'une part, la vie privée sous le Troisième Reich a été politisée et, d'autre part, elle s'est repliée sur des niches privées. Indépendamment de cela, la compréhension contemporaine n'a jusqu'à présent reçu que peu d'attention.
Cette étude reconstruit les différentes significations de la vie privée sous le régime nazi et considère la vie privée comme un modèle d'interprétation permettant d'analyser les processus sociaux et politiques. Sur la base de contributions autobiographiques d'émigrés allemands recueillies à Harvard en 1940, l'auteur montre que la distinction entre le privé et le politique est devenue une pratique linguistique centrale.
L'exclusion et la persécution s'immiscent même dans le langage de la vie privée. Ainsi, les recherches menées jusqu'à présent sur le national-socialisme sont complétées par une nouvelle perspective issue de la sémantique historique.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)