Note :
Le livre offre un récit personnel et philosophique de la vie pendant l'occupation nazie de Paris, mêlant les réflexions de l'auteur au contexte historique. Il a été salué pour la beauté de son écriture et la profondeur de ses réflexions, mais critiqué pour l'accent mis sur les sentiments de l'auteur au détriment des expériences plus générales de la vie quotidienne pendant l'occupation.
Avantages:⬤ Magnifiquement écrit avec de profondes réflexions philosophiques.
⬤ Offre une perspective personnelle unique sur l'occupation nazie de Paris.
⬤ S'inscrit dans le contexte historique et l'histoire intellectuelle française.
⬤ Engage des réflexions sur la liberté et l'intégrité humaine.
⬤ Reconnu comme lecture obligatoire en France pour son importance historique.
⬤ Manque d'une vue d'ensemble de la vie quotidienne pendant l'occupation ; se concentre trop sur les sentiments personnels de l'auteur.
⬤ Titre trompeur quant à l'objectif du contenu.
⬤ Peut ne pas trouver d'écho auprès des lecteurs qui recherchent un récit factuel plutôt que des réflexions philosophiques.
⬤ Certains lecteurs ont trouvé le livre difficile à lire, avec un style narratif lourd.
(basé sur 29 avis de lecteurs)
Diary of the Dark Years, 1940-1944: Collaboration, Resistance, and Daily Life in Occupied Paris
Lauréat du Prix de la traduction de la French-American Foundation pour la non-fiction
Le Journal des années noires, 1940-1945 de Jean Gu�henno est le témoignage le plus souvent cité sur la vie dans la France occupée. Il s'agit d'une observation acérée de la vie quotidienne sous le régime nazi à Paris et d'un commentaire amer sur la vie littéraire de ces années-là. Il a également été qualifié d'essai remarquable sur le courage et la lâcheté (Caroline Moorehead, Wall Street Journal). David Ball propose ici non seulement la première traduction en anglais de cet important document historique, mais aussi la première édition annotée et corrigée.
Gu�henno était un critique politique et culturel réputé, de gauche mais non communiste, et d'un antifascisme sans concession. Contrairement à la plupart des écrivains français pendant l'Occupation, il a refusé de rédiger un mot pour une industrie de l'édition sous le contrôle des nazis. Il exprime dans ce journal sa résistance intellectuelle, morale et affective : sa honte de la collaboration du gouvernement de Vichy avec l'Allemagne nazie, son mépris pour son idéologie réactionnaire faussement patriotique, son indignation devant son antisémitisme et sa dénigrement de la République qu'il a abolie, son horreur de la répression de plus en plus sauvage et son dégoût pour ses collègues intellectuels qui continuent à écrire allègrement sur l'art et la culture comme si l'Occupation n'existait pas - sans parler de ceux qui font l'éloge de leurs nouveaux maîtres en prose et en poésie. Également professeur de littérature française, il observait constamment les jeunes auxquels il enseignait, parfois attristé par leur conformisme, mais toujours passionné par les valeurs de la tradition culturelle française qu'il aimait. Le journal de Gu�henno contient souvent ses propres réflexions sur les grands textes qu'il enseigne, leur donnant une signification particulière dans le contexte de l'Occupation. Complétée par des notes méticuleuses et un index biographique, l'édition de Ball du journal épique de Gu�henno permet aux lecteurs de mieux comprendre non seulement les allusions culturelles du diariste, mais aussi les événements dramatiques et historiques qu'il a vécus.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)