Note :
Les critiques soulignent que le journal de Jules Renard est le reflet perspicace d'un compatriote et d'un écrivain français, mettant en valeur sa pensée indépendante, ses observations acérées et son style de prose unique. Certains lecteurs apprécient la profondeur et l'humour de ses descriptions de la vie, tandis que d'autres relèvent des difficultés de traduction.
Avantages:Réflexions perspicaces, observations pointues de la vie, humour dans la description des villageois, style prose-poétique apprécié, et une précieuse introduction de Julian Barnes.
Inconvénients:Le contenu n'est pas entièrement traduit en allemand, ce qui peut limiter l'accessibilité pour les lecteurs non anglophones et non francophones ; problèmes potentiels liés à la traduction exacte du style de Renard.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
Journal 1887-1910 (riverrun editions) - an exclusive new selection of the astounding French classic
En tant que maire, je suis responsable de l'entretien des chemins ruraux ; en tant que poète, je préfère les voir négligés ».
Jules Renard est une figure littéraire française de la fin du XIXe siècle. Non pas parisien mais paysan convaincu, il est élu maire en 1904 du petit village de Citry-le-Mines, dans une région reculée du nord de la Bourgogne. Il avait l'âme d'un bourgeois rustique mais l'ambition d'un métropolitain, et l'argent de sa femme lui permettait d'évoluer dans des cercles élevés, bien qu'il ait l'air d'un client maladroit, d'un blaireau, et qu'il en ait l'apparence. Il a écrit des romans, du journalisme et du théâtre, avec beaucoup de succès, mais le Journal est le chef-d'œuvre de Renard, l'œuvre la moins catégorisable de la fin de siècle française.
Le Journal est une profusion d'entrées, sans couture ni modèle : des réflexions mordantes sur le style, la littérature et le théâtre ; des portraits de la famille, des amis et de la scène littéraire parisienne ; des observations quasi-ethnographiques sur la vie de village et des notations du monde naturel qui ne ressemblent à rien d'autre qu'à elles-mêmes.
Samuel Beckett parlait de Renard au même titre que Proust et Céline, écrivait à propos du Journal que « pour moi, il est aussi inépuisable que Boswell » et pensait que son style avait été appris dans le désespoir. Gide disait que le Journal n'était « pas un fleuve mais une distillerie ». Sartre a écrit : « Il a inventé la littérature du silence ». Mais il s'agit avant tout d'un ouvrage émouvant et hétéroclite d'introspection.
Julian Barnes admire le Journal depuis de nombreuses années et a fait cette nouvelle sélection à partir de l'édition de la Pléiade de 1200 pages. La traduction de Theo Cuffe contribuera à faire connaître ce juge féroce des travers humains à une nouvelle génération de lecteurs.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)