Note :
Ce livre présente une christologie convaincante enracinée dans les expériences des marginaux et les enseignements de Jésus, en mettant l'accent sur la théologie de la libération et le Royaume de Dieu. Il remet en question les points de vue ecclésiastiques traditionnels et plaide en faveur d'une théologie qui s'attaque à la souffrance des pauvres, exhortant les chrétiens à s'engager en faveur de la justice sociale sur la base d'une compréhension contextuelle de Jésus.
Avantages:Ce livre est considéré comme une contribution significative à la théologie de la libération, offrant une perspective claire et compatissante de la vie de Jésus. Il est bien articulé, perspicace et accessible, encourageant les lecteurs à réévaluer leur foi personnelle et ses implications pour la justice sociale. L'accent mis par Sobrino sur la souffrance des pauvres et la réalité de l'implication de Dieu dans l'histoire de l'humanité trouve un écho chez de nombreux lecteurs, fournissant une base théologique solide pour l'activisme.
Inconvénients:Certains lecteurs peuvent trouver l'approche du livre stimulante, en particulier s'ils sont habitués à des interprétations plus traditionnelles de la christologie. En outre, l'accent mis sur les expériences des personnes marginalisées peut ne pas trouver d'écho auprès de tous les publics, et l'ouvrage pourrait être perçu comme ayant une visée politique, ce qui pourrait décourager ceux qui recherchent une analyse purement théologique.
(basé sur 6 avis de lecteurs)
Jesus the Liberator: A Historical-Theological Reading of Jesus of Nazareth
Dans toute l'Europe du XIXe siècle, l'émergence d'États-nations constitutionnels et démocratiques s'est accompagnée d'un conflit intense entre les catholiques et les forces anticléricales. À son apogée, ce conflit a touché pratiquement toutes les sphères de la vie sociale : les écoles, les universités, la presse, le mariage et les relations entre les sexes, les rites funéraires, la culture associative, le contrôle de l'espace public, la mémoire populaire et les symboles de la nation.
En bref, ces conflits étaient des « guerres culturelles », dans lesquelles les valeurs et les pratiques collectives de la vie moderne étaient en jeu. Ces « guerres culturelles » ont généralement été considérées comme un chapitre de l'histoire de certains États-nations.
Pourtant, il apparaît de plus en plus clairement que l'Europe du milieu et de la fin du XIXe siècle doit être considérée comme un espace politico-culturel commun. Ce livre rompt avec l'approche conventionnelle en replaçant les développements dans des États spécifiques dans un contexte transnational, offrant ainsi une perspective nouvelle et révélatrice sur l'un des conflits formateurs de la modernité.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)