Note :
Ce livre, un récit dystopique qui aborde les thèmes du deuil, de l'homosexualité et de la famille, a fait l'objet d'un grand nombre de critiques. Beaucoup ont loué son style de narration unique et sa belle prose, tandis que d'autres ont trouvé qu'il manquait d'intrigue et de personnages sympathiques. La profondeur émotionnelle a trouvé un écho auprès des lecteurs, en particulier dans la façon dont il aborde les difficultés liées à la parentalité et à la perte dans un contexte dystopique.
Avantages:Réfléchi et bien écrit, style narratif unique, belle capture des émotions, thèmes du deuil et de l'homosexualité racontables, fort développement des personnages, prose évocatrice, narration engageante, et capable d'une profonde connexion émotionnelle.
Inconvénients:⬤ Certains lecteurs ont trouvé l'intrigue sous-développée, le rythme lent et les personnages peu sympathiques
⬤ indices d'un style littéraire excessif au détriment de la clarté
⬤ certaines scènes peuvent sembler excessives ou distrayantes. En outre, certains ont trouvé que les éléments spéculatifs n'étaient pas intégrés de manière efficace, les laissant sur leur faim dans le contexte dystopique.
(basé sur 35 avis de lecteurs)
I Keep My Exoskeletons to Myself
Le Département de la spéculation rencontre Black Mirror dans ce premier ouvrage lyrique et spéculatif sur une mère queer qui élève sa fille dans un État de surveillance injuste.
Dans un pays qui n'est pas sans rappeler le nôtre, le Département de l'équilibre a adopté une nouvelle forme radicale d'application de la loi : au lieu d'être incarcérés, les malfaiteurs se voient attribuer une deuxième (et parfois une troisième, une quatrième et une cinquième) ombre en guise de rappel de leur crime - et d'avertissement pour ceux qu'ils rencontrent. Au sein du département, la corruption et les préjugés sont omniprésents, donnant naissance à une classe inférieure de "Shadesters" qui sont privés de leurs droits, humiliés publiquement et privés de la protection de leurs droits civiques.
Kris est une Shadester et la nouvelle mère d'un bébé né avec une seconde ombre. Endeuillée par la perte de sa femme et mal préparée à la réalité d'élever seule un enfant, Kris est au bord de l'effondrement, tâtonnant dans un tourbillon d'alcool, de honte et de dégoût de soi. Pourtant, au fur et à mesure que l'enfant grandit, Kris trouve ses marques et élève un enfant dont l'étincelle irrépressible ne peut être atténuée par les dures réalités du monde. Elle ne peut pas oublier sa femme, mais avec le temps, elle peut refaire sa vie et celle de son enfant, soutenue par une communauté d'autres marginaux qui défient le ministère pour s'élever les uns les autres dans la solidarité et l'espoir.
Avec un registre à la première personne qui rappelle le dévoilement féroce de Sheila Heti et la précision poétique d'Ocean Vuong, I Keep My Exoskeletons to Myself est un premier roman audacieux qui examine la longue ombre du deuil, le dur travail de parent et le pouvoir de la résistance queer.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)