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James Baldwin, Toni Morrison, and the Rhetorics of Black Male Subjectivity
Dans James Baldwin, Toni Morrison et la rhétorique de la subjectivité masculine noire, Aaron Ngozi Oforlea explore les stratégies rhétoriques que les personnages masculins noirs de Baldwin et de Morrison emploient lorsqu'ils négocient les discours sur la race, la classe, le genre et la sexualité.
Selon Oforlea, ces personnages naviguent dans un fossé discursif qui sépare les représentations limitatives des hommes noirs dans les discours dominants d'une subjectivité décolonisée et autonomisée. Plus précisément, le fossé discursif crée une frontière invisible entre la façon dont les sujets noirs sont vus, imaginés et vécus dans la culture dominante, d'une part, et la façon dont ils se comprennent eux-mêmes, d'autre part.
Le livre d'Oforlea propose de nouvelles analyses de la dynamique des personnages dans Go Tell It on the Mountain, Tell Me How Long the Train's Gone et If Beale Street Could Talk de Baldwin et dans Beloved, Song of Solomon et Tar Baby de Morrison. Les personnages masculins noirs de ces romans se heurtent à un fossé discursif, ou à une dissonance culturelle, lorsqu'ils rencontrent les représentations dominantes des identités masculines noires. Ils profitent de ces occasions pour construire un contre-discours sur la subjectivité masculine noire.
En fin de compte, Oforlea soutient que ces personnages sont stratégiques quant au moment et à la manière dont ils veulent s'approprier et subvertir les idéologies dominantes. Leur prise de conscience que les discours post-raciaux perpétuent l'inégalité raciale sert de passerelle vers la participation aux luttes collectives pour la justice raciale.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)