Note :
Le livre de William Voegeli, « Never Enough », présente une analyse complète de l'État-providence américain, examinant son développement historique, son état actuel et son avenir potentiel. L'auteur offre une perspective équilibrée, abordant à la fois les points de vue libéraux et conservateurs tout en fournissant des données et des solutions responsables pour les défis auxquels le système de protection sociale est confronté. L'ouvrage est réputé pour son style engageant, ses recherches approfondies et sa compréhension de la dynamique complexe des politiques d'aide sociale en Amérique.
Avantages:L'ouvrage est bien documenté et contient une grande quantité d'informations. Il est rédigé dans un style attrayant et accessible, comprend des tableaux et des graphiques informatifs, explore de manière équilibrée les points de vue libéraux et conservateurs, incite les lecteurs à repenser le contrat social et met en lumière les réalités financières de l'État-providence.
Inconvénients:Certaines sections peuvent sembler arides ou répétitives, en particulier les premiers chapitres qui contiennent beaucoup de données, et peuvent laisser les lecteurs déprimés quant à l'avenir de l'État-providence, et certaines critiques suggèrent qu'il penche vers une perspective plus conservatrice.
(basé sur 29 avis de lecteurs)
Never Enough: America's Limitless Welfare State
Depuis le début du New Deal, les libéraux américains ont insisté sur le fait que le gouvernement devait faire plus - beaucoup plus - pour aider les pauvres, accroître la sécurité économique, promouvoir la justice sociale et la solidarité, réduire les inégalités et atténuer la dureté du capitalisme. Néanmoins, les libéraux n'ont jamais répondu, ni même reconnu, la question correspondante : Quelles seraient la taille et la nature d'un État-providence qui ne serait pas d'une austérité méprisable, qui n'aurait pas besoin de toute urgence de nouveaux programmes, de budgets plus importants et d'un mandat plus large ? Bien que les dépenses du gouvernement fédéral aient doublé tous les dix-huit ans depuis 1940, la rhétorique libérale s'adresse toujours à une nation piégée dans le Jour de la marmotte, où chaque année est 1932 et où aucun des programmes existants de l'État-providence, qui dépensent des dizaines de milliards de dollars, n'a d'importance ou n'existe même pas.
Never Enough explore les racines et les conséquences de l'aphasie des libéraux quant à la taille ultime de l'État-providence. Il évalue ce que l'absence d'un principe limitatif au sein du libéralisme dit de l'argument de longue date entre libéraux et conservateurs, et des choix politiques auxquels l'Amérique est confrontée en ce début de siècle.
Never Enough affirme que le fait de ne pas parler clairement et franchement des limites de l'État-providence a de graves conséquences politiques. Le pire résultat, cependant, est la façon dont cela a mis en péril l'expérience de l'autonomie gouvernementale en encourageant les Américains à considérer leur gouvernement comme un moyen d'exploiter leurs concitoyens, plutôt que comme un pacte visant à respecter les droits des uns et des autres et à sauvegarder les chances des générations futures.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)