Interludes and Irony in the Ancestral Narrative
Les histoires d'Agar, de Dina et de Tamar se distinguent par leur caractère étranger dans le récit ancestral. Elles s'écartent de l'intrigue principale et attirent l'attention sur les intérêts et le destin de personnages qui ne font pas partie de la famille ancestrale.
Les lecteurs ont traditionnellement domestiqué ces histoires étranges. Ils les ont rendues familières - tout ce qui concerne la famille ancestrale. C'est ainsi que l'histoire d'Agar devient un drame de la désélection, que Sichem et les Hivites deviennent emblématiques du conflit ancestral avec le peuple du pays, et que Tamar devient une lentille à travers laquelle on peut lire la providence dans l'histoire de Joseph.
Cette étude fait resurgir la question de l'étrangeté de ces récits. Plutôt que de laisser le récit ancestral déterminer leur signification, elle s'intéresse à la particularité de chaque interlude et détecte les gestes ironiques posés à l'égard du récit ancestral.
Ces histoires contiennent en elles le potentiel de défamiliariser les thèmes clés de l'identité ancestrale : la relation ancestrale-divine, les relations ancestrales à la terre et à ses habitants, et l'identité ancestrale de soi. La famille ancestrale n'est peut-être pas le seul partenaire privilégié de Dieu, le seul héritier de la terre ou la seule lignée apte à porter la génération suivante.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)