Note :
Les critiques de « Undue Influence » d'Anita Brookner présentent une image mitigée du livre, mettant en avant les thèmes de la solitude et le caractère introspectif de Claire Pitt, qui navigue dans un paysage émotionnel troublé. Alors que certains lecteurs apprécient le savoir-faire littéraire de Brookner et la profondeur de l'exploration des personnages, d'autres trouvent l'histoire lente, morne et peuplée de personnages antipathiques.
Avantages:⬤ Une prose magnifiquement travaillée
⬤ une exploration psychologique profonde des personnages
⬤ une introspection engageante
⬤ l'exploration des thèmes de la solitude et de la nostalgie
⬤ certains lecteurs trouvent l'histoire intrigante et racontable
⬤ le style d'écriture est qualifié d'élégant et de stimulant.
⬤ Un rythme lent et parfois pénible à lire
⬤ la protagoniste Claire est perçue comme irritante ou ennuyeuse
⬤ une fin prévisible
⬤ certains critiques estiment que les personnages sont antipathiques et leurs vies ennuyeuses
⬤ l'intrigue manque d'excitation et peut sembler hachée
⬤ les lecteurs modernes peuvent trouver que la dynamique des personnages est dépassée.
(basé sur 24 avis de lecteurs)
Undue Influence
Description du produit
Ce superbe nouveau roman de l'auteur qui a été qualifiée de « l'une des meilleures romancières de sa génération » (The New York Times) raconte l'histoire de Claire Pitt, une jeune femme qui a vécu la plus grande partie de sa vie sous le regard attentif de ses parents. Après la mort de sa mère, Claire réexamine son quotidien et son avenir dans son appartement londonien. Elle passe le temps en travaillant dans une librairie, où elle rencontre un jeune homme mystérieux et séduisant dont la femme est malade. Ils entament une relation qui modifie radicalement la vision que Claire a d'elle-même, de son passé et de son avenir.
« Sous l'œil transformateur de Brookner, les vies les plus ordinaires deviennent des aventures captivantes », a écrit le San Francisco Chronicle.
Dans Undue Influence, Brookner combine une fois de plus l'écriture exquise et la perception psychologique astucieuse qui ont fait sa renommée.
Critique
Éloges d'Anita Brookner
» Le savoir-faire impeccable de Brookner et son ironie du monde rendent chacun de ses romans mémorable. » --
Publishers Weekly
» L'un des rares auteurs contemporains dont les romans méritent de vivre pendant une bonne partie du siècle prochain. » --
The Washington Post Book World
» Le contrôle de Brookner sur le matériel est absolu ». --Jane Smiley
» Anita Brookner jette un sort au lecteur ; y être soumis est à la fois une éducation et un plaisir. » --
Le Washington Post Book World
» Si Henry James existait, le seul écrivain qu'il lirait avec une totale approbation serait Anita Brookner. » --
The New York Times Book Review
» Brookner est un écrivain d'une grande habileté et d'une grande précision. Les passages d'écriture brillante abondent, les idées durement acquises nous surprennent par la clarté et l'intelligence succincte de Brookner. » --Michael Dorris,
Los Angeles Times Book Review
À propos de l'auteur
Anita Brookner est l'auteur de dix-neuf romans finement élaborés, dont Falling Slowly, Visitors et Hotel du Lac, qui a remporté le Booker Prize. Autorité internationale en matière de peinture du XVIIIe siècle, elle est devenue la première femme à occuper le poste de Slade Professor à l'université de Cambridge. Elle vit à Londres.
Extrait. Reproduit avec l'autorisation de l'auteur. Tous droits réservés.
L'homme du sous-sol m'a d'abord semblé une version plus âgée et plus usée de l'homme à la tête baissée du café de Marylebone Lane qui n'était pas le fils de Mme Hildreth et auquel j'avais imaginé toute une histoire illusoire (je ne suis pas infaillible). (Je ne suis pas infaillible. ) Cet homme avait le même air de lassitude, que j'ai décelé malgré son apparence soignée. Il était habillé de manière formelle pour sa visite dans une librairie poussiéreuse, même s'il ne pouvait pas savoir qu'elle serait aussi poussiéreuse. Il portait un costume gris finement taillé avec une légère rayure craie, une chemise très blanche et des chaussures très bien cirées. Je pense que c'est la chemise brillamment lavée qui m'a amené à faire la comparaison avec le fils présumé de Mme Hildreth, comme si cet homme était lui aussi sorti des mains d'une femme vigilante et qu'il était parti, tout caparaçonné, à la rencontre des dangers d'une journée de travail ordinaire.
Sauf que cet homme n'avait manifestement aucun rapport avec le monde du travail : il était trop prudent, trop immaculé. Et puis, quel genre d'homme trouve-t-on dans une librairie à dix heures un lundi matin, à moins qu'il ne s'agisse d'une sorte de donateur, qui s'occupe de ses propres affaires ? Cet homme, cependant, était trop présentable pour être l'un des universitaires que nous recevons de temps à autre. Il s'est brièvement retourné lorsque je lui ai dit « Bonjour », avant de se tourner à nouveau vers les étagères. J'ai eu l'impression d'une fine tête blonde et d'un visage à la peau claire prématurément usé par des sillons d'anxiété qui lui donnaient un air âgé, bien que sa silhouette soit grande, droite et plutôt gracieuse.
Dans son retour hâtif à sa première visite des étagères, j'ai senti une réserve. Cet homme ne perdrait pas son temps avec une femme inconnue, avec laquelle il n'avait d'ailleurs aucune familiarité ou amitié. Je le trouvais séduisant, plus séduisant que la perspective d'une
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)