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You Don't Have to Go to Mars for Love
Les poèmes du très attendu You Don't Have to Go to Mars for Love de la poétesse primée Yona Harvey suivent une protagoniste anonyme dans son voyage multidimensionnel et afro-futuriste.
Son histoire repousse les limites normalement imposées au corps d'une femme noire comme la sienne. Mi-super-héroïne, mi-identité secrète, elle rencontre des réalités spéculatives qui la mettent à l'épreuve dans des poèmes qui apparaissent comme les planches d'une bande dessinée.
La musique guide les lecteurs à travers des arcs émotionnels plus ou moins grands, sans cesse remis en question par l'expérimentation lyrique. Harvey superpose à ses poèmes un chœur de voix de femmes. Son utilisation astucieuse du refrain met l'accent sur la création de sens et le dédoublement de la protagoniste : "Qui suis-je pour le dire ? L'œil se trompe souvent.
Ou est-ce l'esprit ? Toujours désireux d'interpréter". Notre héroïne est capturée, s'échappe, fait de la plongée sous-marine, se rend dans l'espace interstellaire, et elle émerge à l'autre bout de son voyage, renouvelée, en invoquant les dieux : "Narguez les requins et quand les glaciers commenceront à fondre, / nous hanterons tous les fleuves de Dieu".
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)