Contenu du livre :
Ce troisième volume de l'Histoire du péronisme, par Hugo Gambini, complète l'histoire de l'un des mouvements politiques latino-américains les plus populaires et les plus durables et lève l'énigme sur la position idéologique du général Peron et de ses partisans. Après le coup d'État de 1955, la CGT (Confederacion General del Trabajo de Argentina) s'est efforcée de conserver son pouvoir, obtenu en tant que pilier de la "société organisée", telle que conçue en 1946 par Peron sous l'influence intellectuelle de Mussolini. À ce stade, la lutte était limitée : ceux qui tentaient un "péronisme sans Peron" et les "verticalistes" qui se sentaient plus en sécurité en obéissant aveuglément au leader, plutôt qu'en se faisant les interprètes d'une idéologie qu'ils trouvaient eux-mêmes insaisissable. Cependant, à l'aube des années 60, un environnement compliqué, bien que fertile, entourait le mouvement qui tentait de déstabiliser les gouvernements militaires argentins, eux aussi difficiles à définir. La guerre froide déployée en Amérique latine a créé une crise dans la linéarité du péronisme, face à l'opportunité de profiter de l'énergie soulevée par le tandem Castro-Che Guevara au sein d'une génération qui ne connaissait l'antagonisme péronisme-antipéronisme qu'à travers les souvenirs de ses parents.
Toutefois, cette démarche comportait le risque de brouiller l'essence de son propre mouvement de masse de droite et de se fondre dans un groupe de gauche, étroitement lié au communisme, que Peron a toujours considéré comme l'ennemi principal dans sa lutte pour l'organisation et le contrôle de la société. Histoire du péronisme - III (1956-1983) La violence traite de cette période et suit le parcours du général Peron, montrant comment ce militaire latino-américain, ayant reçu une éducation nationaliste de droite au début du XXe siècle, est parvenu - dans un syncrétisme improbable - à ce que le fascisme national de droite argentin et le communisme castriste unissent leurs efforts pour atteindre l'objectif, finalement atteint, de le ramener au pouvoir après 17 ans d'absence. Le déclin physique rapide de Peron et sa mort en 1974 ont mis à jour le déséquilibre entre les différentes factions de ses partisans - et, en passant, parmi ceux qui avaient le devoir de réprimer légalement les tentatives violentes des factions de ses successeurs de s'emparer du pouvoir - déclenchant l'une des périodes les plus violentes dans un pays qui, jusqu'alors, se considérait comme une république exemplaire de paix et de tolérance. Le nombre de victimes a augmenté de façon exponentielle : après le coup d'État de 1955, le général Aramburu a ordonné 31 exécutions de militaires et de civils. À son retour au pouvoir, le général Peron a ordonné l'exécution de 64 jeunes gauchistes. Sa femme porte le nombre de victimes à 900, et les militaires à 9 000.
La guérilla a reconnu avoir tué 745 personnes, militaires et civils.
Autres informations sur le livre :
| ISBN : | 9781934768198 |
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| Langue : | anglais |
| Reliure : | Broché |
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