History of Madame Roland
L'histoire étonnante de l'une des principales femmes de la Révolution française - et de sa propre fin ironique mais macabre à la guillotine - est racontée avec l'intensité et la passion habituelles par le maître conteur John Abbott dans ce récit captivant des événements qui ont conduit au tristement célèbre règne de la Terreur. Marie-Jeanne Phlippon Roland, plus connue sous le nom de Madame Roland, et son mari, Jean-Marie Roland de la Platire, étaient les principaux partisans des idéaux initiaux d'égalité et de liberté qu'ils supposaient recherchés par les révolutionnaires français.
À ce titre, ils sont devenus les chefs de file de ce que l'on a appelé la faction girondiste au cours de ces événements tumultueux. Les Girondistes ont fait campagne pour la fin de la monarchie mais se sont retrouvés en désaccord avec la violence croissante et la nature extrémiste des radicaux. En juin 1793, Madame Roland et son mari sont arrêtés par la faction radicale dirigée par Robespierre, accusés de trahison et jetés en prison.
Bien que l'accusation ne repose sur aucun fondement réel, la condamnation est inévitable, car il apparaît clairement que le procès fait partie du complot de Robespierre visant à détruire l'opposition girondine. En novembre 1793, Madame Roland subit le sort de tant d'autres innocents de l'époque et fut décapitée en public sur la place de la Révolution, en prononçant la célèbre phrase qui est restée dans les mémoires : O Libert, que de crimes on commet en ton nom ! (Ô Liberté, que de crimes on commet en ton nom !).
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)