Note :
Ce livre explore l'intersection entre l'œuvre littéraire d'Herman Melville et les idées du marxisme, en étudiant la manière dont Melville critique le capitalisme et son impact sur la société et la nature. P.J. Laska soutient que Melville, à travers ses personnages et ses récits, exprime une critique profonde de la société bourgeoise et des avancées technologiques de son époque, présentant une perspective contre-culturelle qui réfléchit à la nature non durable du capitalisme industriel.
Avantages:L'auteur fournit une analyse complète des œuvres de Melville dans un contexte socio-économique, offrant un aperçu de la critique de Melville de l'idéologie capitaliste et de ses conséquences. Le livre est bien documenté, reliant les thèmes littéraires de Melville à la théorie marxiste, et il souligne l'importance de la pensée contre-culturelle dans la compréhension des questions sociopolitiques modernes. L'exploration détaillée du symbolisme de Melville et de sa pertinence pour la société contemporaine donne à réfléchir.
Inconvénients:Certains lecteurs peuvent trouver le livre dense et trop académique, ce qui le rend moins accessible au grand public. L'accent mis sur l'interprétation marxiste peut ne pas plaire à tout le monde, ce qui peut entraîner des préjugés dans la façon dont les œuvres de Melville sont présentées. En outre, les arguments et références complexes peuvent nécessiter une connaissance de base de Melville et du marxisme pour en saisir pleinement le contenu.
(basé sur 1 avis de lecteurs)
Herman Melville: Between Charlemagne and the Antemosaic Cosmic Man - Race, Class and the Crisis of Bourgeois Ideology in an American Re
La lutte des classes et l'imagination adamique chez Herman Melville : En Europe, après 1848, la conscience bourgeoise en révolte a cherché un nouvel universel dans la classe ouvrière, mais s'est vite retrouvée dans l'orbite de la fonction publique d'État ; en Amérique, la conscience bourgeoise en révolte a trouvé un nouvel universel dans ce que Melville a appelé la réalité "antémosaïque", Queequeg, incarnée dans la classe ouvrière multiraciale, la "Anacharsis Cloots deputation", en antithèse radicale avec l'État.
Herman Melville (1818-1891) est parvenu à cette perspective dans la production fiévreuse de six romans de mer, dont le point culminant est Moby Dick, au cours de la période 1846-1851. Alors que le baleinier Pequod est détruit par Moby Dick, le harponneur indien Tashtego cloue un drapeau rouge au mât, attrapant également l'aile d'un aigle du ciel, avec son "bec impérial".
La conjoncture 1848-1850 dans le monde atlantique a vu la naissance du communisme (Marx), de l'art moderne (Courbet, Flaubert), la fin de l'économie politique classique et la formulation de la loi de l'entropie, ou deuxième loi de la thermodynamique. Leur simultanéité n'est pas fortuite, et l'œuvre de Melville fait écho à chacune d'entre elles. 1848, en Europe, avait été l'année de l'irruption des "classes dangereuses" ; en Amérique, elle marquait la fin du populisme interclassiste jeffersonien-jacksonien, autour de la question de l'esclavage.
Le lien entre le communisme, le modernisme, l'économie néoclassique et la deuxième loi de la thermodynamique marque le début de la "dissolution de l'objet" dans les "mondes de rêve" d'une nouvelle consommation de masse. Cette étude tente de situer les œuvres de Melville dans cette convergence.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)